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Maroc: Himmich fustige le recours de l'élite politique à la corruption

L'ancien ministre marocain de la Culture, Bensalem Himmich, a fustigé le recours de partis et hommes politiques au royaume à la corruption et dilapidation de deniers publics, affirmant que quelque "100 parlementaires illettrés se sont fait élire grâce à l'achat de conscience".

Intervenant lors d'une conférence organisée par l'établissement "Abed el-Djaberi pour la réflexion", sous le thème "Où va le Maroc", Bensalem a alerté sur la dangerosité de ce qu'il qualifie de "quatuor négatif" (analphabétisme, pauvreté, chômage et corruption), relevant que "l'immoralité a atteint une ampleur sans précédent chez la soi-disant élite politique".

"Nous assistons à une triste réalité au Maroc. Des hommes politiques totalement analphabètes ont pu, grâce à la corruption et à l'achat de conscience, s'offrir des sièges au sein du Parlement", s'est-il indigné, déplorant "l'absence de répression et de la justice face à de telles dérives".

Pour l'ancien ministre, "la corruption favorise la triche, l'injustice et transforme la démocratie longtemps souhaitée en illusion et chimère".

S'attardant, en outre, sur l'impunité généralisée au Maroc, M. Bensalem a souligné que les conséquences de cette politique sont graves et inquiétantes à tous les égards.

Il cite, à ce titre, le cas de deux responsables impliqués dans une affaire de corruption avérée dans l'organisation d'un festival de musique dans la ville de Fès, mais dont l'affaire a été "enterrée" en dépit du fait que les accusations sont toujours pendantes.

Dans le même sillage, l'ancien ministre a déploré la multiplication des conseils consultatifs au Maroc qui induit des frais et rémunérations mirobolantes pour leurs membres.

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