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Le prisonnier sahraoui Lamine Haddi soumis à des traitements «cruels et inhumains» dans les geôles marocaines

Le prisonnier sahraoui du groupe Gdeim Izik, le journaliste Mohamed Lamine Haddi, est soumis aux formes de torture "les plus cruelles" dans les geôles de l'occupant marocain, qui poursuit sa politique de répression inhumaine à son encontre, en violation flagrante des droits de l'Homme, a annoncé sa famille. 

Mohamed Ali Haddi a indiqué que son frère Mohamed Lamine, qui se trouve à la prison de Tiflet 2, "a été victime d'une agression de la part de l'administration pénitentiaire et de son directeur, en aspergeant sa cellule d'insecticides toxiques, alors qu'il se trouvait à l'intérieur".

Et de poursuivre : "Il a été forcé de rester dans sa cellule rien que pour le dissuader de s'engager dans une grève de la faim qu'il avait l'habitude de faire périodiquement, ce qui l'a conduit à s'évanouir pendant des heures, en raison de l'odeur d'une substance toxique, entraînant des complications de santé pour lesquelles il n'a reçu ni premiers soins ni traitement".

Mohamed Ali Haddi a également indiqué que l'occupant marocain, qui continue de commettre de graves violations contre son frère avec diverses méthodes de torture et d'abus, "a falsifié les faits de cette agression, affirmant que le prisonnier Mohamed Lamine Haddi a été sorti comme les autres prisonniers des cellules avant de les asperger de pesticides".

Il a également fait savoir dans sa déclaration que sa famille a publié un communiqué à cet égard, dans lequel elle a réfuté les mensonges rapportés par les médias du régime makhzénien, et mentionné les actes de torture et de violences pratiqués "de façon cruelle et inhumaine" par les autorités d'occupation à l'encontre de son fils.

Par ailleurs, Mohamed Ali Haddi a souligné que l'état de santé de son frère "se détériore en raison des négligences médicales et des mauvais traitements qu'il subit", précisant dans ce sens que le prisonnier "n'est pas autorisé à quitter la cellule, même pour de courtes périodes".

Il a ajouté dans le même contexte : "Lors de ma dernière visite chez lui, j'ai remarqué un net changement dans ses traits et son corps, des ecchymoses, blessures et signes de torture sont clairement visibles, ce qui indique que mon frère vit dans les conditions les plus sombres et subit les pires tortures physique et psychologique".

Pour rappel, le prisonnier du groupe Gdeim Izik avait déjà fait l'objet d'agressions à répétition dont celle menée le 15 mars 2022 par les employés de l'administration pénitentiaire "alors qu'il envisageait d'informer celle-ci de sa décision d'observer une grève de la faim", selon son frère qui a précisé que la plus longue grève de la faim observée par Mohamed Lamine Haddi a duré 69 jours au cours de laquelle il a souffert de négligence médicale et de plusieurs maladies chroniques, dont l'asthme.

A cet effet, Mohamed Ali Haddi a souligné que les souffrances quotidiennes de son frère "ne le dissuaderont pas de poursuivre son combat pour la liberté, ni sa famille et le peuple sahraoui de continuer la lutte pour l'indépendance, et d'arrêter le pillage par le régime marocain des richesses du Sahara occidental".             

Et de conclure par un appel à "la libération de tous les prisonniers sahraouis, civils et politiques, détenus dans les geôles de l'occupant marocain".

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