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L'Etat accorde un intérêt particulier aux zones frontalières

Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Kamal Beldjoud a affirmé, jeudi à Alger, que l'Etat accordait un intérêt particulier aux zones frontalières, précisant que l'ouverture de nouveaux postes frontaliers était soumise à "des conditions et à une étude approfondie".

A une question sur l'entrée en service du poste frontalier d'El-Borma à Ouargla lors d'une plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, M. Beldjoud a souligné que "l'Etat accorde un intérêt particulier aux zones frontalières", précisant que "l'ouverture et la création de nouveaux postes frontaliers exigent une étude globale et approfondie pour déterminer la faisabilité économique et sociale" et "la coordination avec le pays voisin".

A une question sur les bandes de quartier, les ministre a assuré que les services de police, "dans le cadre de leurs missions et des lois en vigueur ne ménagent aucun effort pour protéger les personnes et leurs biens" à travers tout le territoire national.

Des mesures "dissuasives et préventives" ont également été prises et le système juridique a été renforcé à la faveur de l'ordonnance relative à la lutte contre les bandes de quartier promulguée en août 2020, a-t-il rappelé, ajoutant que ce phénomène étranger à la société algérienne s'est atténué récemment.

Concernant la couverture sécuritaire dans certaines communes de Blida,  Beldjoud a fait savoir que cette wilaya bénéficie d'une importante couverture sécuritaire, ce qui a permis "de lutter contre le crime et de maintenir l'ordre public".

Pour répondre aux préoccupations sécuritaires des citoyens de Blida, il a été procédé à l'extension du siège de sûreté de wilaya et à la réalisation de plusieurs sièges de sûreté urbaine dans plusieurs quartiers.

Répondant à une question sur la prise en charge des habitants du bidonville "Ali Laurassi" à Sétif, M. Beldjoud a fait état de l'affectation de 300 unités de logement au profit des citoyens de ce bidonville, relevant que l'assiette devant abriter les habitations a été sélectionnée et que le projet était en cours d'examen. Le nombre d'habitations est appelé à augmenter en raison des extensions anarchiques, a-t-il dit.

Interrogé sur les raisons à l'origine de la non-affectation de logements aux habitants des communes de Bethioua et Aïn El Bia à Oran, le ministre a affirmé que les pouvoirs publics accordaient une grande importance au dossier du logement, en voulant pour preuve les programmes de logement colossaux enregistrés chaque année, rappelant la distribution en 2021 de plus de 90.000 unités de logement, dont 9.000 à Oran au titre de la formule Logement public locatif.

Dans le cadre de la prise en charge des préoccupations de ces deux communes, 300 unités de logement avaient été réalisées à Aïn El Bia et distribuées en avril 2021, tandis que les habitants de Bethioua devront bénéficier avant fin 2022 d'un quota de 400 logements, a-t-il précisé.

L'Etat œuvre à inscrire périodiquement des projets de logement et à réunir toutes les conditions nécessaires à la concrétisation du programme ambitieux du secteur de l'habitat, a conclu Beldjoud.

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