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Electricité et gaz pour les zones isolées: plus de 22 milliards DA investis par Sonelgaz

Les appels à la réduction des prix du carburant se multiplient au Maroc, sur fond d'indifférence du gouvernement et du Premier ministre Aziz Akhannouch qui continuent d'ignorer les revendications du peuple marocain. Les sociétés de distribution de carburant et à leur tête celle détenue par Akhannouch, dont les Marocains ne cessent de réclamer le départ, sont la cible de critiques acerbes à cause de l'augmentation significative de leurs marges bénéficiaires au détriment du bien-être des citoyens, outre les soupçons de recours à des pratiques illégales. Le Conseil de la concurrence a également été mis en cause pour ne pas avoir pris d'initiatives pour réprimander les sociétés pétrolières non respectueuses de la loi et protéger le consommateur marocain, malgré les demandes incessantes appelant à son intervention. A cet égard, le Syndicat national des professionnels du transport routier, affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT) a demandé au Conseil de la concurrence de rendre compte de l'issue de la plainte qu'il a déposée concernant l'existence éventuelle de pratiques a nticoncurrentielles sur le marché de la distribution de carburant. De son côté, le parti "Nahj Dimocrati" (Voie démocratique) a souligné que la hausse continue des prix du carburant, et donc des prix des matières premières, était causée par la "domination des lobbies monopolistiques et leur enrichissement scandaleux au détriment des besoins quotidiens de millions de pauvres et de démunis". Dans un communiqué, le parti a exigé une annulation des hausses successives des prix du carburant et a demandé leur plafonnement, avec "la récupération de l'argent pillé par la mafia des hydrocarbures et la reprise de l'activité de la raffinerie "Samir". Le parti marocain a, en outre, appelé à la libération de tous les détenus politiques, l'arrêt des politiques répressives systématiques contre la liberté d'expression, la liberté d'association, de réunion et de manifestation, et à mettre un terme à l'état d'urgence sanitaire. D'autre part, "Nahj Dimocrati" a dénoncé ce qu'il considère comme étant un "mépris" pour la vie des citoyens abandonnés à leur sort après avoir été victimes des incendies ayant ravagé le nord du royaume.Pour sa part, la Confédération marocaine du travail a dénoncé la poursuite du pillage de l'argent des Marocains par les compagnies pétrolières, et ce en l'absence de mécanismes de con trôle institutionnels. Elle a également critiqué l'inertie et l'incapacité du gouvernement à protéger les citoyens, l'appelant à prendre des mesures pour stopper la hausse des prix en fixant la marge bénéficiaire et en revoyant la taxe sur la valeur ajoutée et la taxe sur la consommation. Dans un communiqué publié à l'issue de la réunion de son bureau exécutif, la Confédération marocaine a fait état de "l'aggravation de la crise inflationniste et de la hausse des prix, notamment ceux du carburant, malgré leur baisse au niveau international". Cet état de fait, ajoute la même source, confirme que "les compagnies pétrolières profitent de la crise, de la décision de libéralisation des prix et de l'absence de contrôle pour accumuler les gains". Les chauffeurs de taxi ont également exprimé leur indignation quant aux hausses successives du prix du carburant, d'autant que le présumé "soutien" annoncé par le gouvernement fait l'objet de nombreuses critiques.

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