{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

«1,2, 3, viva l’Algirè!»

Parlez juste ou taisez-vous!

Évidemment, le foot a merveilleusement évolué, mais pas dans tous les cas de figure.

Lorsque nous voyons ou entendons parler des joueurs de foot, on se demande si par un malheureux hasard, les interviewers ne font pas exprès pour pousser à bout le téléspectateur, qui est donc, obligé de zapper et de suivre ailleurs les programmes. Mais bon sang, que signifie l'expression «blanche»: «Nous allons prendre la chose, match par match?» Oui, cette expression date d'il y a quelques années, lancée par un entraîneur qui avait alors une peur bleue des fans de l'équipe en danger. Il avait lancé ce mot d'ordre, juste de quoi calmer les esprits de tous, y compris les ultras, et gagner ainsi du temps, et du... fric. À chaque déclaration, nous relevons une ineptie. Nous n'avons jamais compris pourquoi et sur quels critères ces athlètes sont choisis pour faire telle ou telle déclaration! Ceci dit, nous évoquons en outre les auteurs de déclarations en langue française, alors qu'ils auraient mieux fait de causer en langue arabe ou en tamazight. Il s'agit pour la plupart de jeunes venant d'Europe, généralement de France, qui s'expriment, pas souvent, en bon français. Mais bon, passons. De mémoire de témoin de pas mal de déclarations crachées en langue française, nous avons celles des Hacène Lalmas, Mokhtar Khalem, Moustafa Dahleb, Djamel Zidane, et tous les pros qui ont évolué sous les couleurs nationales. C'était un plaisir de les écouter disséquer les mots et expressions sportifs, en plus de l'expression sur le gazon, lors de grandes et inoubliables rencontres. Ce fut un temps que les moins de quarante ans n'ont jamais connu. Évidemment, le foot a merveilleusement évolué, mais pas dans tous les cas de figure. Avant, c'était l'époque de la scolarisation pour tous, avec son cortège de très bons enseignants, et la fougue de vouloir à tout prix, aller au-delà du savoir. Mais aujourd'hui, c'est un autre monde. Allez l'expliquer aux jeunes, qui ont d'autres visées. Le gain facile, la came, et les faciles détournements de fonds, n'ont pas encore permis à ces jeunes de prendre conscience de l'obligation d'apprendre, et de savoir choisir une voie salutaire, et laisser sans voix, les autres...
Les légendes, l'à-peu-près, et le solide!
Dans le monde footballistique, il y a énormément de non-dits. Lorsque dans un groupe de jeunes, quelqu'un voudrait apporter un plus à la discussion, il est littéralement freiné dans son désir de raconter. Oui, il y a toujours un autre individu de la même génération, qui joue le «vigie», le censeur, le stop-licite du groupe. Alors, il y a souvent, hélas maldonne. On ne laisse jamais un «conteur» aller au bout de ses idées. Ce n'est pas par plaisir qu'il fait cette obstruction, mais par routine. Prenez l'exemple de cette fameuse course aux qualifs' aux joutes continentales et mondiales: les rumeurs et propagandes surtout récoltées parmi les réseaux sociaux, font que de crédules âmes prennent pour argent comptant, les mensonges et autres histoires époustouflantes. Disons de suite que les techniciens se font toujours rabattre le caquet, lorsqu'ils commencent à discuter «foot». Regardez le pauvre Arezki Remmane, le coach des U17: durant toute la majeure partie du match Algérie / Somalie, joué samedi dernier. Est-ce que vous avez remarqué le silence de l'entraîneur lors des balles balancées à partir des 40 m, par la défense locale, laissant le milieu du terrain aux très limités Somaliens. Or, nous savons très bien qu'en mettant dans la poche le «milieu du terrain», c'est d'office le gain du match du jour. Ce n'est pas une règle générale, mais c'est la triste réalité! Nous assistons à un match de foot.
Une hirondelle ne fait jamais le printemps
Les techniciens ont généralement un avis différent, que celui des spectateurs, des dirigeants ou simplement d'un spectateur neutre. Nous savons aussi et surtout que les connaisseurs en foot, ont depuis longtemps, compris les ratés de notre championnat. Que l'on vienne, surtout pas nous parler de l'absence de joueurs «étrangers», susceptibles de renverser la donne: non, on a toujours affirmé, qu'«une hirondelle ne fait jamais le printemps»! Le football a été et restera, collectif. Cela veut dire qu'en tout, il doit être un sport co: de la manière de faire une bonne «touche» correcte, au moment de se taire, de ne rien dire et faire, lorsque l'équipe a été privée d'un penalty, «inexistant», aux yeux du referee! Cela ne sert à rien de courir derrière l'arbitre qui ne reviendra jamais sur ses décisions. User le souffle nécessaire à la gestion d'un match époustouflant. Honnêtement, nous sommes et resterons «timides», lorsqu'il s'agit de parler globalement de la santé de notre foot. Il y a tellement d'affreuses et terribles choses à écrire, à ce propos, que nous préférons, abréger la douleur qui ronge les supporters, notamment. Oui, s'en prendre au seul «isolé» et «isolable» entraîneur, c'est, en quelque sorte «blasphémer». Seul le travail paie. Non, on ne doit nullement s'arrêter à des expressions toutes faites, telles «tel club» est le plus ancien, voire le «Doyen», ou qu'il restait fidèle au serment des «martyrs», qui possède une «base populaire», qui a les meilleurs fans etc. Entre-temps, tous les autres clubs, étrangers», notamment ne cessent de bosser durement, et de progresser, dans le sens le plus juste du terme. À propos de coachs, il y a lieu de rappeler que, c'est malheureux de le souligner, l'Algérie a le «malheur» de ne recruter que des entraîneurs «3e catégorie». C'est triste mais c'est comme ça! Parlons, parlons, il n'en restera que les néfastes et pire, minables résultats. Tenez! Les seuls derniers résultats de nos trois représentants continentaux, sont à eux seuls, éloquents. Un fan nous a prié de noter que seule, la grinta, ne suffit pas. Et la qualité de jeu? Les systèmes mis en place sont - ils suffisants pour hisser le niveau des clubs? Les bons résultats de nos Équipes nationales- toutes catégories confondues - ne sont qu'un simple «hidjeb», installé pour masquer les durs ratés de tout le Championnat national, qui ne possède finalement que le nom. Fasse qu'Allah veille sur notre conduite et éloigne pour toujours les rapaces qui minent notre quotidien, au bénéfice des parasites... Et ce, dans tous les domaines. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours