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«1,2, 3, viva l'Algirè»

Le MCA et les autres dans le...désert

Sortons de la capitale où les jeux sont pratiquement faits depuis très longtemps, une équipe de l’Ouest, le MC Oran, du Sud-Est l’US Biskra, du Sud-Ouest, la JS Saoura ou de l’Est, le CS Constantine.

La valeur d'un onze en quête de titres, ne se mesure pas en nombre de fans. Il faut bien plus. Outre de brillants résultats, ajoutons parfois, la manière. En Algérie, nous avons pris la sale habitude, de n'avoir d'yeux que pour les équipes chouchoutées par une certaine presse dont les rédacteurs sont franchement, d'aveugles «supporters», qui, dirait un Annabi déçu par les commentaires du lendemain, «ne regardent un match qu'avec des oeillères peintes aux couleurs partisanes!» Sortons de la capitale où les jeux sont pratiquement faits depuis très longtemps, une équipe de l'Ouest, le MC Oran, du Sud-Est, l'U S Biskra, du Sud-Ouest, la JS Saoura ou de l'Est, le CS Constantine. Le 1er team, très mal en point, est évoqué par les supporters en termes d'une grande équipe en mal de résultats, pour une question de fric. L'US Biskra arrive tout juste à se maintenir. La JSS, elle, connaît une mauvaise passe, à cause de ce sacré arbitrage! Le CSC, lui, malgré des poches pleines, un président prudent et engagé positivement, un coach de renom, parle de pressions extérieures, qui, même remises à leurs places par l'administration, trouvent le moyen de plaider, non coupables, malgré des trous béants, dans la marche du club. Sur les quatre exemples pris au hasard, nous avons évité, volontairement, d'évoquer les nocives actions des gens qui rôdent autour de l'environnement de l'équipe. Pourquoi? Par principe: il est connu partout à travers le pays, que les fans ne se sentent bien qu'avec des résultats positifs. Notre culture en matière de foot est un peu spéciale. La seule équipe qui fait l'unanimité dans le pays, est la JSK. Oui, cette sympathique ex-grande équipe, qui vient d'avoir à son tableau de chasse le champion WA Casablanca, alors que les Jaune et Vert, luttent désespérément, pour leur maintien, la voilà éliminée quelques heures plus tard, par le petit Khemis-Miliana de la coupe d'Algérie! Ce paradoxe définit fort bien l'état d'esprit des enfants du Djurdjura, au moment où ils entrent dans l'enceinte du stade du «1er -Novembre 1954», et fouler sa pelouse, avant de la quitter bientôt pour la nouvelle et somptueuse arène, qui sera le tombeau de bien des équipes de renom. Pour bien de pseudo - spécialistes en foot, cette discipline est née, et ne sévit qu'à Alger. Les seules grandes équipes ne se trouvent que dans la capitale.
Les équipes d'antan
Les autres ne sont que de «bonnes petites équipes»! Sauf que parfois, des teams viennent de très loin, damer le pion aux grandes équipes d'Alger, en repartant vers leurs «douars d'origines», laissant les supporters algérois, noyés dans une sacrée rage qui ne dit pas son nom. Mais que voulez - vous? Peut-être bien que l'actuelle génération n'a pas connu les équipes d'antan, qui ont fait honneur à leurs villes, villages et cités. Medioni d'Oran, l'OM Ruisseau, l'AS Khroub et l'US Biskra ont eu aussi, il y a bien longtemps, leurs heures de gloire, et c'est tout à leur honneur. Le temple du «5- Juillet» à El Biar (Alger) a, lui aussi, longtemps vibré en accueillant les plus grands footballeurs de la planète. Hélas, aujourd'hui, ni le RC Kouba, ni le NA Hussein Dey, ni l' USM El Harrach, n'ont plus l'occasion de voir leurs fans vibrer au gré des victoires, même aux dépens des «plus petites équipes». Et pourtant, à Alger, tout tourne du côté des mouloudéens! C'est à croire que seul, le vieux club vit dans les environs, en omettant de soulever les cas dramatiques de Kouba, d'Hussein Dey, d'El Harrach, de Blida, de Médéa, de Chlef, et d'autres clubs du centre du pays, à titre d'exemple. Le MCA, par-ci, le MCA par-là, des colères à ne pas en finir. Des colères justifiées ou pas, qui ne mènent nulle part, ou plutôt, si, vers l'impasse. Une impasse où tout y est dit, redit, maudit, flétrit, sans pour autant arriver à dénouer le gros noeud, qui empêche toute avancée, vers la gloire recherchée par tous les présidents attirés par le souci de plaire, de bien faire, en vain. Qu'est-ce qu'il y a lieu de faire? Chercher du côté des anciennes gloires locales? Impossible, car l'âge avancé, s'y mêle, et barre la route des succès. Des succès attendus, amoureusement, mais vainement du côté de Soustara, El Biar, place des Martyrs, la Casbah, Rue Bouzrina, Bab El Oued, Notre Dame d'Afrique...Etc.
Le football n'est plus le même qu'il y a 50 ans
Les vieux Algérois ne vivent que par le souvenir des marées humaines, lors des véritables triomphes des «Vert et Rouge», qui ne faisaient qu'une bouchée de leurs pauvres adversaires, dont certains perdaient même la partie, en arrivant devant le stade «Hammadi» de Bologhine, pourtant aux places limitées. Les discussions les plus vives mettent les fans les plus «bon-vivants» dans tous leurs états, en cas de défaites. La défaite! Un mot haï sur les milliers de lèvres des mouloudéens, amoureux fous du MCA. En 2023, le football n'est plus le même qu'il y a 50 ans. Ni même, d'il y a trente ans. Il y a cependant une info capitale que les jeunes de 20 ans se doivent de savoir: en 1977, la seule réforme qui a donné ses fruits a permis aux footballeurs internationaux de l'élite, de finir dignement leurs vies, sauf ceux et ils ne sont heureusement pas nombreux qui ne surent pas manipuler les avantages accordés par l'État algérien, qui a su distribuer des fonds nécessaires à une fin de vie décente. Demandez donc au valeureux fils d'El Qoll
(Skikda) Mahfoud, qui a fait vibrer certains belles soirées de la JSK, il vous confirmera que l'État a toujours été là! Même de nos jours, de jeunes footballeurs, dont une grosse partie ne savent même pas, effectuer un contrôle de balle, encaissent du fric, normalement destinés aux jeunes catégories. C'est le désert où de «malsains reptiles» vivotent dans des clubs à la recherche d'un riche passé, laissé sur le banc de touche, et que ne peuvent ramasser les honnêtes gens! Un immense chantier est ouvert, et même l'État, avec ses walis dont certains ont compris le moche procédé, est incapable de sortir du tunnel dans lequel se débat notre foot populaire. Beaucoup de boulot attend les agents de ce même État, afin de donner un sérieux coup de plumeau, et dégager les sales araignées venimeuses, de la pauvre et fine toile qui n'en peut plus!

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