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MC Oran

La fin de la crise se profile

Le MC Oran reprendra ses droits lui permettant d’aller loin, tel que revendiqué par ses supporters réclamant une entreprise nationale.

Les actionnaires de la SSPA/ MC Oran se réuniront, demain, dans une assemblée générale que l'on dit décisive. Telle que prévu, cette rencontre devra aboutir à la mise en place d'une feuille de route qui servira d'outil de travail pour ce club qui patauge des années durant sans pour autant sortir de son bourbier et déterminer son avenir. Qu'à cela ne tienne! D'autant plus que les supporters des Hamraoua ont hâte de voir leur club reprendre l'envolée et s'impatientent quant à voir leur rêve se concrétiser: la remise sur les rails de cette locomotive aux couleurs rouge et blanche. En fait, les actionnaires sont appelés à débattre principalement d'un seul mot d'ordre: la cession de leurs actions au profit du club amateur, le CSA. Une question est en droit de se poser, est-ce que ces actionnaires pourront faire de telles concessions? D'autant plus que la situation globale est minée. De prime abord, Ahmed Belhadj dit Baba revendique détenir la majorité des actions. Pour faire valoir cette revendication, il est allé jusqu'à recourir à l'arbitrage des justiciers en déposant plainte contre son «compère» Youcef Djebbari, l'accusant de faux et usage de faux en modifiant l'alinéa du statut lié aux capital du club. Il en est de même pour Youcef Djebbari qui n'a cessé de faire savoir, à maintes reprises, qu'il est «détenteur» de la majorité des parts. Dans ce tumulte, marquant une guerre en sourdine entre ces actionnaires, la wilaya d'Oran tente l'apaisement et joue la satisfaction de toutes les parties en conflit. «Effectivement, le conflit qui oppose ces partenaires est à aplanir et à mettre à plat vaille que vaille», a-t-on expliqué. La finalité recherchée étant de rendre à César ce qui appartient à César, le MC Oran reprendra ses droits lui permettant d'aller loin tel que revendiqué par ses supporters visant de devenir une entreprise nationale. La wilaya d'Oran, par le truchement de Saïd Sayoud, a, en ce sens, fait preuve de la nécessité d'accompagner le club dans les démarches portant sur la sortie du bout du tunnel. Pour ce faire, Saïd Sayoud et Ahmed Belhadj se sont rencontrés et ont longuement discuté en profondeur de la situation générale qui prévaut au club tout en abordant les volets liés à la gestion administrative et financière. Les deux hommes ont même jalonné les démarches à entreprendre dans le cadre de la redynamisation de cette coqueluche de l'Ouest, le MC Oran. Il en est de même pour le reste des partenaires ayant rencontré le wali autour de cette question. En ce sens, Saïd Sayoud a affirmé: «J'ai rencontré la semaine dernière de nombreux actionnaires», ajoutant avoir tenu des «discussions franches axées essentiellement sur des solutions radicales à apporter». La situation est d'autant plus urgente que le consensus a été commun: «Ces solutions passent certainement par la cessation des actionnaires de leurs actions au bénéfice du club amateur. Pourquoi manoeuvrer de telle sorte? La réponse coule de source. À la faveur du retour en force du club amateur, ce club se retrouvera en position de force pour négocier son avenir avec une entreprise nationale devant racheter les actions de cette entreprise. «Qu'à cela ne tienne!», se réjouissent les connaisseurs des secrets de la maison des Rouge et Blanc. Dans un second plan, le retour dominant du club amateur permettra au CSA de procéder à l'ouverture du capital du club tout en faisant appel à de nouveaux actionnaires. En attendant la concrétisation de cette heureuse solution, la wilaya est en passe d'aplanir la confusion et apaiser l'antagonisme qui oppose les actionnaires, en plus de miser sur la nécessité de mettre en place un plan d'assainissement global de la situation financière de sorte à redonner au club une nouvelle image pouvant séduire une quelconque entreprise nationale. D'ici là, la wilaya d'Oran mise également sur la mise en place d'un staff administratif, ce dernier sera sans aucun doute guidé par Ahmed Belhadj dit Houari Baba.

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