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MC Oran

Baba campe sur ses positions

Belhadj espère rencontrer le wali pour dissiper la confusion qui règne au sein de la direction du club.

La maison des Hamraoua continue de créer l'évènement. Le coup vient cette fois-ci de l'ex-président du club, Ahmed Belhadj, dit Baba. Dans sa dernière sortie, il a fait savoir qu'il ne cède pas à ses parts au sein de la SSPA/ MC Oran. Assurant qu'il prendra part à l'assemblée générale des actionnaires devant se tenir le 16 janvier, Belhadj n'est, contre toute attente, pas prêt à changer de position sur la situation générale qui prévaut à la société sportive MC Oran, assurant qu'il prendra part aux travaux de l'assemblée générale des actionnaires, sans pour autant «cautionner les changements à apporter». Il s'agit, selon des sources, de la non-acceptation de Belhadj de la proposition portant sur la cession des ses parts au profit du club amateur, le CSA. «Je viendrais pour dire non», a-t-il assuré en faisant des confessions à ses proches. En fait cette proposition a émané de la wilaya d'Oran. Elle porte dans ses dimensions le sauvetage du club. Selon certains proches de l'ancien président de l'équipe, Baba a donc pris cette décision portant sur sa participation aux travaux de l'assemblée générale des actionnaires prévue le 16 janvier prochain alors que les supporters appréhendent d'ores et déjà le faux bond des autres actionnaires en s'illustrant par leur absence. Cependant, la présence de Baba n'est, selon lui, en aucun cas une sorte de caution à apporter à la suggestion formulée et à la démarche entreprise par la wilaya d'Oran. «Franchement, les parts que je possède dans le capital de la société sportive MC Oran sont issues de mon propre argent», a-t-il expliqué. «Je ne les abandonnerai pas si facilement, et je pense que c'est logique et que c'est aussi mon droit «, a-t-il ajouté. Bien qu'il rejette, de fond en comble, la proposition de la wilaya, Ahmed Belhadj espère tout de même rencontrer le wali pour lever toute équivoque tournant autour de cette question et dissiper la confusion qui règne au sein de la direction du club, tout en expliquant son absence lors des récentes réunions devant le réunir avec le wali et éclaircir sa position au sein de la direction de la société sportive, en plus de ses ambitions, ses perspectives et ses intentions. Selon ses proches, Belhadj se retrouve dans «l'inaptitude» de reprendre en main le club. «La situation actuelle qui prévaut au club n'encourage aucunement à reprendre le poste de la présidence du club», a-t-il fait savoir en se confessant toujours à ses proches. «Cela reviendrait à se lancer dans une aventure en acceptant la direction de l'équipe dans la situation actuelle», a-t-il fait savoir, soulignant que «l'étape du retour est toujours difficile». «En plus des coups de coulisses, il sera difficile de contrôler les membres du groupe, d'autant plus qu' ils n'ont pas perçu un seul salaire mensuel depuis le début de la saison», a fait savoir Baba. Et d'ajouter: «Ils doivent à la direction 6 salaires mensuels complets.» Toutes ces raisons constituent une batterie d'éléments motivant Baba à signer son non-retour. Dans un autre contexte, aucun n'ignore le conflit qui oppose, dans le fond, Belhadj à l'actuel président du MC Oran, Youcef Djebbari. Les deux hommes font l'objet de l'arbitrage de la justice, suite à une plainte déposée par Belhadj, reprochant à Djebbari d'avoir revu la question liée à l'actionnariat sans l'aval de l'assemblée générale des actionnaires. «L'augmentation du capital de la société sportive du parti de l'actuel président n'est pas légal», a expliqué Belhadj, d'où la position de ce dernier en ne cautionnant aucune démarche avant que la justice ne tranche et rend son jugement final dans cette affaire.

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