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Une gerbe de crimes

Le procès qui a mis aux prises le tribunal criminel de Boumerdès, a trois malfaiteurs, qui ont semé l'insécurité durant plusieurs jours et nuits, dans le périmètre de Rouiba-Khémis El Khechna et Bâb Ezzouar, s'est achevé dans de bonnes dispositions, puisque les accusés ont eu droit au coup de fouet de la loi. L'honneur des services de sécurité est sauf, car pendant que les bandits s'attaquaient aux gens, les commentaires allaient bon train. Les accusations étaient triées sur le volet, et conformes aux méfaits commis par ces jeunes égarés. Les débats ont duré de 9 à dix-sept heures, au moment où le verdict avait été rendu par le président. En vue de préparer les crimes commis avec des circonstances aggravantes, menaces de violence, la nuit, en réunion, de deux ou plusieurs personnes, assurant la disponibilité des véhicules, et association de malfaiteurs, les articles 30, 176, 177, 350, 353, alinéas 1, 2, 3 et 5 du Code pénal. L'affaire fut prise au sérieux, dès que la brigade de Khemis El Khechna (wilaya de Boumerdès), avait reçu une avalanche de plaintes, concernant des attaques de nuit par des jeunes armés d'armes blanches. Le vieux et longiligne avocat s'était empressé de condamner ce genre de comportements, qui nuisent à la société. Il dira, par ailleurs, que «l'accusé est à vrai dire, un peu farfelu. C'est le seul récidiviste des quatre. Il vous a dit avoir brandi et confirmé un poignard, pas pour s'en servir, mais juste de quoi intimider les passagers à détrousser. Personnellement, je le crois. Mais, la contradiction réside dans le fait qu'en affirmant qu'au retour, ils étaient tombés sur le couple dont l'homme était plus jeune que Mme, s'est déshabillé sur notre demande. Il lui avait pris un... pyjama qu'il avait enfilé la nuit même, de leur interpellation.» Un fou rire général a suivi ces propos, de quoi dégeler un peu l'atmosphère, qui a été morose, durant l'audience. Bloqué probablement par le percutant réquisitoire, l'avocat de Boufarik a ignoré la demande de circonstances atténuantes. Les faits étant en eux-mêmes très graves, et donc le conseil n'a pas voulu être ridicule le faisant. A la fin du réquisitoire, les victimes regardèrent longtemps cet enfant béni de la justice, et la femme-victime n'a pas raté l'occasion d'approcher Bensari, pour dire combien elle avait apprécié son assommant réquisitoire, avant de lui signifier son immense joie de voir les accusés abattus, têtes baissées, signe évident qu'ils étaient en outre, catastrophés et honteux des actes commis contre d'innocentes personnes, qu'ils ne connaissaient même pas. 

De Quoi j'me Mêle

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