Plein essor du secteur industriel

À l'instar des manifestations économiques qu'accueille, régulièrement, la Société algérienne des foires et exportations (Safex) le salon Equip auto prend ses quartiers à l'esplanade des Pins maritimes, à Alger. Affichant une organisation bien huilée, ce rendez-vous hautement professionnel a pris effet, hier, et se poursuit jusqu'au 20 de ce mois de février. Très tôt Nabil Bey Boumezreg, directeur du salon, était à la manoeuvre n'ayant de cesse d'orienter ou de recevoir ses hôtes. Cette année, pour la première fois depuis la création du salon en 2006, la proportion des sous-traitants algériens représente près de 50% des participants, avec près d'une trentaine de fabricants de pièces détachées, lubrifiants, pneumatiques, batteries et produits d'entretien. Cette proportion élevée, confirme l'adhésion des opérateurs économiques à la politique industrielle instaurée depuis déjà quelques années et confirme aussi, le dynamisme d'un secteur en pleine croissance. Parmi les entreprises nationales qui s'affichent en grand dans cet espace, citons la Sarl FTB, spécialisée dans la fabrication et l'importation d'équipements, d'accessoires et pièces de rechange automobile, notamment l'usinage de vases à eau et ventilateurs pour véhicules, cette entreprise est labellisée ISO 9001 ce qui lui permet de répondre aux exigences de conformité et de qualité tout en lorgnant l'export, le cas échéant. «Nous sommes prêts à tenter l'aventure de la sous-traitance avec les usines automobiles en Algérie» indique Ali Rezazgui, commercial qui ajoute que FTB fournit les grossistes en pièces de rechange. Cette proportion élevée, confirme l'adhésion des opérateurs économiques à la politique industrielle instaurée depuis déjà quelques années et confirme aussi, le dynamisme d'un secteur en pleine croissance, indique-t-on. Cet Equip auto garde, néanmoins, intacte sa dimension internationale, en proposant une offre de produits, de services et d'équipements issus d'une dizaine de pays: Chine, Turquie, Corée du sud, Italie, Pologne, Taiwan, Inde, Allemagne, Luxembourg...Encore une fois, le salon s'affirme comme un rendez-vous annuel incontournable pour l'après-vente et pour l'industrie automobile. L'on s'attend pour les toutes prochaines heures à voir une importante affluence dans ce carrefour algérois de l'après- vente automobile. Les organisateurs annoncent 10 000 visiteurs professionnels attendus. Les acteurs de l'après-vente et l'industrie de la sous-traitance automobile exposeront, quant à eux, l'ensemble de leurs innovations, produits et savoir-faire. Des entreprises leaders de la scène nationale et internationale sont présentes aussi, ainsi que les principaux distributeurs et fabricants algériens de pièces de rechange et de matériels de garage aux côtés des grands fournisseurs. Le salon rassemble ainsi l'offre la plus large et la plus complète de matériels, équipements, produits et services pour les professionnels de la maintenance et de la réparation de véhicules. (ateliers de réparation -carrosserie, importateurs, grossistes, revendeurs, agents agréés, gestionnaires de flottes et prestataires de services à l'automobile, etc...). Le ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations a déjà entamé l'octroi des licences de domiciliation bancaire aux importateurs de pièces de rechange automobile. Cette procédure qui a été récemment entamée par les services du département de Mohamed Boukhari intervient après l'étude des dossiers déposés auprès del'Agence Nationale de Promotion du Commerce Extérieur (Agex) et le paiement des factures d'importation. Ce processus soulage sensiblement le marché de la pièce et de l'équipement automobile, notamment avec l'arrivée des premières cargaisons domiciliées depuis janvier dernier, et ce dans un délai maximum de 45 jours. Cette démarche est d'autant plus justifiée que les statistiques publiées par le ministère du Commerce en collaboration avec les opérateurs économiques en décembre dernier, indiquaient que le stock national en pièces de rechange couvrait à peine 45% de la demande.
Il s'agit donc de hisser le seuil d'approvisionnement à hauteur de 70% sinon davantage, et ce en important des quantités supplémentaires de Chine et d'Europe, tout en s'appuyant sur une production locale assurée par cinq usines actives dans le secteur, en attendant le lancement de nouvelles unités.