News de fin d’année 2022
Depuis exactement quatre mois, la section correctionnelle du tribunal d'El Harrach (cour d'Alger), a reçu un renfort de choix, en l'occurrence, le jeune et charmant Oualid Kouici, venant directement de la cour voisine de Tipaza, précédé d'une estime de tous, notamment du personnel et des justiciables du tribunal de Cherchell, où il a exercé un bon bout de temps, avant de descendre au chef-lieu de la cour, aiguiser un peu mieux ses connaissances. À El Harrach, il commença à bosser dur, avec les centaines de dossiers hebdomadaires, dont il avait la charge. À Boumerdès, la fin d'année 2022, se termine en roue libre. Les chambres, correctionnelles, surtout, vont devoir se reposer, car les rôles sont en passe de doubler, d'ici à l'année judiciaire 2022/2023, puisque la criminalité ne veut pas reculer malgré les efforts surhumains des membres des services de sécurité, qui bossent jour et nuit, sans relâche. De Khemis El Khechna à Boumerdès, en passant par Boudouaou, les gendarmes et policiers, avec tous leurs corps se relayaient indéfiniment pour tenir au courant Hakim, le président du tribunal et le parquet où s'illustre un certain Yassine Bensari, ce magistrat, ce grand M. qui fait honneur à la magistrature, malmené, par le passé, par la tutelle, où des «attrape-souris» s'amusaient à démoraliser les magistrats qui valent le coup, sur tous les plans. «De tous temps, il y a eu ce genre de comportement. Il y a des gens qui n'aiment pas les magistrats sérieux, ceux qui se donnent en entier au métier de haut rang, qui est celui de rendre tout simplement, justice!»,confie un juge en fraîche retraite. Parmi les trios de magistrats à suivre de près, il y en a particulièrement un, à suivre: la présidente de chambre pénale, Yamina Djaâfar, qu'assiste merveilleusement bien, la compétente Samia Bousseliou, et l'assidu Karim Dinar, les trois évoluant sous l'oeil attentif du redoutable Abdallah Goumari, le procureur-général-adjoint, qui monte d'année en année!