{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le ministère fourmi

S'il y a bien un ministère aux couloirs quasi vides, pendant les heures de travail, c'est bien celui de la justice. En effet, la bande à Abderrachid Tabi, le patron, s'adonne au boulot, avec une détermination à casser la baraque. Tout est entrepris pour bien faire son boulot quotidien. Les visiteurs sont élégamment reçus, mais tout de même fermement. Chaque responsable est disponible à souhait. La salle d'attente est heureusement fluide, par le fait que de nombreux visiteurs sont accueillis sur rendez-vous. Les cadres ne se plaignent pas du tout du rythme infernal qu'impose cette «bête de somme», qu'est le ministre de la Justice, garde des Sceaux, ce véritable bulldozer, lorsque la situation l'exige. Ses anciens collaborateurs à l'APN, vous le confirmeront, avec le sourire et sans sourciller. Il lui arrive fréquemment d'effectuer un p'tit tour dans les bureaux, où s'échinent les responsables chargés de «pondre» de nouveaux textes, notamment celui de la lutte contre la came, un texte qu'il faut impérativement corser, ou d'autres expressément demandés par les exigences de l'heure. En d'autres circonstances, en 2006, par exemple, sur les mêmes lieux, les anciens responsables n'avaient fait que de la... traduction de la législation française, notamment,, pure et simple, en matière de «nouveaux textes juridiques», donc, par conséquent, du ridicule plagiat! Oui, du plagiat, alors que notre pays a toujours possédé des femmes et des hommes de droit, si fort, que l'on pourrait en exporter, à la pelle. C'est vraiment une malédiction de voir des magistrats à la hauteur, capables d'aider l'appareil d'avancer, être remerciés en silence, alors que le pays en a bigrement besoin. Cette manière de faire date depuis le début 2000, lorsque la fameuse réforme de la justice fut mise en branle. Il y eut des purges inacceptables, d'inadmissibles règlements de comptes, dans un silence «assourdissant». Que de très grands magistrats furent sacrifiés sur l'autel des «barres en bois». D'excellents magistrats ayant senti la poudre à canon, proche, ont préféré s'en aller ailleurs! N'est-ce pas Samia Bouaïchoune, Khaled Achour, Fafa Si Lakhdar- Benzarrouki, Med Si Doumou, Boulboul, Bouzina, Messaoud Benkraoua, et autres, Hamza Gasmi, ces «ogres» du droit, livrés à eux-mêmes à un moment donné de leur riche carrière. L'intègre ministre de la Justice, garde des Sceaux actuel, peut, très adroitement, et subtilement, redresser la situation...

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours