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Examens de fin d'année à Béjaïa

Le compte à rebours!

Les candidats sont ainsi arrivés en troisième année secondaire et quatrième année moyenne avec des acquis en deçà de la norme pédagogique requise.

Au fur et à mesure que la date des examens de fin d'année, BEM et bac, approche, le stress gagne les candidats et leurs parents. Un climat tendu règne dans les foyers. Cette atmosphère pèse énormément sur les postulants. En cette période d'avant les examens scolaires officiels, l'anxiété atteint son paroxysme, pour les candidats mais aussi et surtout pour les parents... Ces derniers doivent justement veiller à ne pas transmettre leurs soucis à leurs enfants Ce ne sera qu'un surcroît de pression contreproductif. À l'évidence. «les parents doivent s'efforcer de les accompagner et non de les obliger», estime cet enseignant en retraite. Après le bac blanc, le compte à rebours est désormais enclenché pour les élèves des trois cycles, même si l'examen de 5e est supprimé et remplacé par un test d'évaluation des acquis. Quelques jours seulement nous séparent de ces épreuves pour une génération, dont la scolarité a été fortement impactée. Des mesures exceptionnelles avaient été mises en oeuvre pour répondre à l'obligation sanitaire de lutte contre la propagation de la Covid-19. On citera, entre autres, le passage du collège au lycée avec 9/20 de moyenne, la réduction du temps des études et une régulation pédagogique pour adapter le contenu des programmes au nouveau volume horaire.
Les potaches sont ainsi arrivés en 3e année secondaire et en 4e année moyenne avec des connaissances en deçà de la norme pédagogique requise. Si l'actuelle année scolaire n'a pas connu, fort heureusement, de perturbations préoccupantes, une question s'impose d'elle-même. Les candidats ont-ils pu, pour autant, combler les lacunes induites par la pandémie qui a sévi pendant près de trois ans? Dans tous les cas de figure, le temps qui les sépare des épreuves devrait être consacré à la préparation, surtout psychologique. En d'autres termes, le travail de préparation devrait être mené dans ce sens, afin que les candidats aient confiance en eux, optimisent leurs ressources et utilisent le temps qui reste à bon escient, loin de la pression des parents, qui, inconsciemment, influe sur les candidats.
En effet, depuis toujours, les examens de fin d'année scolaire ont rimé avec stress et angoisse. Cette peur de l'échec est accentuée par les attentes des parents qui, parfois par souci de bien faire, ne font qu'empirer la situation. Ces derniers jours, de nombreux élèves ont déserté les classes au profit des cours de soutien, souvent sous la contrainte des parents. Les candidats subissent un «pressing» constant de la part des parents qui, veulent à tout prix voir leurs enfants réussir, mais qui parfois, s'y prennent de la plus mauvaise des manières. De leur côté, certains enseignants, préoccupés par l'importance des résultats, vont à la limite jusqu'à «terroriser» les élèves avec le bac ou le BEM, en rappelant constamment l'impératif de réussir alors que l'heure est au soutien et à l'accompagnement psychologique pour les éloigner du stress, en instaurant un climat détendu au sein des familles et des classes.

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