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Cancer

L’État prend le contrôle

La prévention est axée sur l’impérative sensibilisation quant à l’importance d’une alimentation saine, l’exercice physique et la lutte contre le tabagisme.

L’Algérie, à l’instar des autres pays du monde, célèbre la Journée mondiale du cancer, laquelle coïncide avec le 4 février de chaque année. À la faveur de cette célébration, le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, revient sur les efforts que l’État n’a de cesse de déployer en vue de lutter contre cette maladie, dont l’incidence mondiale est en constante évolution. Toutefois, à l’inverse de cette incidence, le taux de mortalité lié à cette pathologie est en baisse, grâce à l’amélioration des traitements et un diagnostic précoce.
Abdelhak Saïhi qui s’est rendu, jeudi dernier, à la 6e édition du Salon d’information sur le cancer Sican, dont il a supervisé l’inauguration, a expliqué que le Plan national anticancer 2023-2030 reposait essentiellement sur la prévention, faisant état d’environ 25000 nouveaux cas enregistrés en 2022. Abdelhak Saïhi a fait savoir que « le nouveau plan de prise en charge des malades atteints de cancer reposait sur la prévention, considérée comme un facteur axial dans la lutte contre cette maladie et contre les facteurs de risque ».
La lutte contre le cancer se conjugue avec l’adhésion de l’opinion publique, a-t-il indiqué, tout en rappelant l’engagement inconditionnel des pouvoirs publics, et particulièrement son secteur, afin de venir à bout de ce cette pathologie. La prévention est axée sur « l’impérative sensibilisation quant à l’importance d’une alimentation saine, l’exercice physique et la lutte contre le tabagisme », a-t-il précisé, mettant en avant « la détermination de l’État à mener la bataille contre cette maladie sournoise », et à relever ce défi qui requiert la mobilisation des efforts de tous. Abdelkader Saïhi et à propos des 25 000 nouveaux cas de cancer enregistrés en 2022, a signalé que le cancer du sein était suivi du cancer colorectal, chez les femmes, tandis que les cancers des poumons, du côlon- rectum, de la prostate et de l’estomac étaient les plus répandus chez les hommes. Abdelkader Saïhi est particulièrement revenu sur la politique de son secteur, laquelle porte sur « la sensibilisation à l’importance du dépistage précoce de cette maladie à travers la vulgarisation des méthodes de dépistage et l’implication des citoyens dans la stratégie de dépistage ».
Présents à l’inauguration du Sican, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Hamadou Nouhou, et le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, ont, pour le premier, salué « les progrès réalisés par l’Algérie en matière de prise en charge des cancéreux », appelant à « la conjugaison des efforts entre les autorités publiques et la société civile pour lutter contre cette maladie », alors que le second a mis l’accent sur « le rôle important » des « médias dans la sensibilisation à la lutte contre cette maladie », appelant à la réservation d’espaces consacrés à ce sujet. Notons qu’au cours de la même journée, Abdelhak Saïhi, a procédé, à Alger, en compagnie du ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab et du P-DG du groupe Sonatrach, Toufik Hakkar à la pose de la première pierre du projet de réalisation de deux services de radiothérapie au niveau de l’Établissement public hospitalier (EPH) de Rouiba « Mohamed Bahra », et du Centre hospitalo-universitaire CHU Isaâd Hassani de Beni Messous.
À cette occasion, Abdelkader Saïhi a souligné que « le projet intervient en application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune pour une meilleure prise en charge de tous les malades, particulièrement les cancéreux, en rapprochant les malades des structures de soins pour leur épargner la contrainte du déplacement, et partant alléger la charge sur l’hôpital Mustapha Pacha concernant la radiothérapie ».
Le ministre a annoncé que son secteur tend « à généraliser ces services spécialisés aux autres wilayas du pays », ajoutant que « l’ouverture d’un service d’oncologie et de radiothérapie dans un hôpital d’une capacité de 240 lits ne nécessite pas une longue durée par rapport à la construction des hôpitaux ». Il a affirmé, dans ce sens, que « les moyens sont disponibles pour ouvrir un service spécialisé de ce type au niveau des nouveaux hôpitaux ».« La wilaya de Boumerdès sera prochainement dotée d’un centre de radiothérapie au titre de cette démarche qui sera à l’avenir généralisée à d’autres wilayas du pays », a-t-il enfin annoncé, rappelant l’existence de 16 centres de radiothérapie au niveau national.

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