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Relance de l’industrie du cuir et des textiles

L’État confirme son accompagnement

Cette stratégie sera axée sur la relance de la culture du coton à large échelle…

Faisant l'objet d'une attention particulière de la part des pouvoirs publics, les filières du cuir et du textile sont en phase de connaître une réelle relance.
Les actions menées par le ministère de l'Industrie se sont multipliées en un laps de temps très court. De l'organisation de trois éditions d'assises, à la création de deux clusters, un vrai chantier de réflexion a été lancé.
Le but étant de rassembler les grands opérateurs de ces filières, les associations professionnelles, et les acteurs principaux de ces activités autour d'un dialogue pour la recherche des solutions et des voies efficientes de relance. Il faut dire qu'après une longue période de recul, l'état des lieux établi par la Commission nationale stratégique des industries du textile et du cuir, renseigne sur la nécessité de tenir des rencontres de concertation, pour la création de pôles de production. Dans cette optique, le ministère de l'Industrie ambitionne de porter l'activité de ces filières à un niveau supérieur, susceptible d'impacter stratégiquement l'économie nationale. Pour ce faire, il vise à mettre en oeuvre l'association des nouvelles dispositions et facilités contenues dans la nouvelle loi sur l'investissement, et l'énorme potentiel que renferment ces deux filières. Sur le terrain, cela se traduirait par une accélération en matière de création d'entreprises, par un accompagnement et un suivi aux opérateurs, et par des facilitations importantes, tels que la disponibilité du foncier industriel et l'accès aux lignes de crédits. À cela s'ajoute l'importance du soutien aux groupes industriels du domaine et la valorisation des réalisations concrétisées tels que le partenariat algéro-turc, qui a donné naissance au complexe de textiles de Sidi Khettab. Dans le même ordre d'idées, il y a lieu de convenir que la création des deux clusters reflète la détermination de l'État à mettre en place les conditions optimales pour hisser l'industrie textile au rang de secteur stratégique du développement économique. Tous les ingrédients sont réunis pour une réorganisation profonde du secteur, sur la base de nouveaux paradigmes de gestion et de développement, essentiellement axés sur la performance et l'amélioration des rendements. Ce sont les résultats de cette nouvelle dynamique, qui font aujourd'hui que les acteurs principaux du secteur, en l'occurrence le Groupe public des textiles et cuirs (Getex), l'Institut national de formation professionnelle, l'Institut national algérien de propriété industrielle (Inapi, les opérateurs privés, et les associations professionnelles, se rejoignent autour du même objectif, porter la production textile à la hauteur des attentes,voire des besoins du marché. C'est précisément dans cette direction que se dirigeront les réflexions et les concertations, afin de d'établir des prévisions fiables en matière de développement, et afin d'identifier et prévenir les éventuelles failles. Cela étant, ces premières reformes ne sont que le début d'un long processus, qui vise à aboutir à l'émergence de grands pôles stratégiques de production à même de contribuer dans le développement des exportations hors hydrocarbures. À ce titre, le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar a affirmé, que «son département avait entamé l'élaboration d'une stratégie nationale pour le développement de l'industrie du textile en Algérie. Cette stratégie sera axée sur la relance de la culture du coton à large échelle, laquelle redynamisera l'industrie du textile et réhabilitera les instituts de formation en métiers du textile.
Elle prévoit également la création de mini zones d'activités et de centres techniques chargés de mener des recherches et de dispenser des formations.». 

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