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Réforme du secteur du tourisme

Enfin le délic?

Le secteur s'attelle à renforcer l'investissement touristique en octroyant des facilitations aux investisseurs pour la réalisation de leurs projets.

Sous l'effet d'une réforme profonde, le secteur du tourisme se débat dans un tourbillon de défis pour tenter de redresser la situation et valoriser les capacités de la destination «Algérie». L'objectif étant de faire de ce secteur un pan important de l'économie nationale. À ce titre, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Yacine Hamadi, a affirmé, jeudi à Alger, que son département «s'employait au développement de l'activité touristique à travers le renforcement des structures d'accueil, le développement des services et la promotion pour attirer les touristes». Il faut dire que depuis près de deux ans, les pouvoirs publics tentent de réactiver les leviers nécessaires pour provoquer un réel déclic. Dans ce sens, les premières actions se sont articulées autour de l'impératif d'établir un état des lieux, notamment en matière de foncier. Un point de départ qui s'impose pour réamorcer l'investissement dans ce domaine, et engendrer une dynamique susceptible d'avoir des impacts positifs, sur les tarifs, la qualité des services et sur le développement des réseaux et circuits touristiques. C'est dans cette optique que le ministre a précisé lors des questions orales soulevées par les députés de l'Assemblée populaire nationale que «son secteur s'attèlle à renforcer l'investissement touristique en octroyant des facilitations aux investisseurs pour la réalisation de leurs projets selon des normes scientifiques et l'amélioration de la qualité des prestations». Il y'a lieu de convenir que les premiers résultats de cette réorganisation du secteur se font ressentir progressivement. Dans ce sillage, le ministre explique que «l'année dernière, il a été constaté qu'une bonne partie de touristes algériens avaient choisi de passer les vacances dans leur pays, grâce aux tarifs compétitifs proposés, la disponibilité des structures d'hébergement et la qualité des prestation». Ce qui reflète dans un premier temps, la pertinence des orientations et décisions adoptées, l'importance de la révision de la loi d'orientation du tourisme, et les premières actions de numérisation. Cela étant, un grand travail de fond reste à effectuer pour renforcer l'attractivité de la destination «Algérie».Les défis du secteur se dessinent dans l'importance de rehausser les capacités d'accueil à travers le renforcement de la stratégie pour la réalisation de nouvelles infrastructures en vue de combler le déficit existant, renforcer les moyens de la formation et de la numérisation. Pour ce faire, le ministre n'a pas manqué de souligner l'importance de doter le secteur d'un Conseil national du tourisme, qui aura pour rôle principal de superviser les actions de cette réforme et d'établir les études et les prévisions nécessaires pour éradiquer les obstacles et assurer un rythme de développement efficace. Il va sans dire, que la tâche demeure complexe, et nécessite une coordination étroite entre les différents services du secteur, mais également avec les secteurs concernés. Dans ce sillage, l'ouverture sur l'extérieur dans tous les domaines, représente pour ce secteur, une condition incontournable. C'est ce qu'a précisé Hamadi, en mettant l'accent sur l'impératif de «recourir aux experts étrangers pour atteindre le professionnalisme, outre la prise en charge de l'élément humain, l'amélioration du niveau d'encadrement et de gestion conformément aux normes internationales et la mise à jour des programmes de formation selon les besoins du marché».

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