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Du rendement dans l’…exiguïté

Au minuscule tribunal de Bir Mourad Raïs, sis à l'immense et tentaculaire cité «Mohand Saïd Hamdine», du bon travail est constaté, malgré l'agaçante exigüité des lieux. On est peiné à suivre l'excellent rendement presque parfait des greffiers, et surtout, des greffières affectées au guichet unique partagé pourtant, en deux espaces, agréablement aménagés. Au rez-de-chaussée, outre la minuscule et «souterraine», salle d'audience, nous relevons avec plaisir, la présence en permanence de plusieurs officiers de police, affectés par la sûreté urbaine du coin, plantée là, à quelques décamètres du tribunal. En plus de la sécurité, il est utile d'annoncer la disponibilité et le sacrifice du personnel qui exerce dans l'une des plus importantes juridictions du pays. Fayçal Neggaz, le dynamique procureur de la République en titre, et le soigné président Haouchine, font montre d'un exceptionnel professionnalisme, qui fait plaisir à voir. Leurs adjoints ne sont pas en reste. Mercredi dernier, Mounir Ayed, le président de la section correctionnelle, était entré, dans la salle d'audience avec un rôle pas possible. Il avait pour mission de liquider la «nuée» de détenus, dont trois femmes amenées pour des délits divers, et souvent, graves. Il était aidé pour cela par l'intrépide Nabila Bekraoua, qui a comme toujours le rôle qu'on attend d'une parquetière. Evidemment, il y avait là une brochette de conseils patients et disciplinés, qui facilitaient la tâche au juge. Outre la déjà ancienne, Me Hadria Khanouf, venue retirer un document au guichet unique, nous avons, remarqué la présence de Me Youssef Khiar, Me Mourad Mégrad, Me Farida Djellad, Me Amine Benkraouda, Me Ibtissem Salhi, Me Dim Medjahri, Me Kheïra Cheikh, Me Oualid Laouar, Me Sakina Tadjine, Me Saddek Chaïb, Me Abdelhakem Abtouche, Me Abdenour Ouacel, qui soulèvera vers les midi, un tonnerre d'admiration, pour sa formidable intervention en faveur de son très jeune client, un détenu pour usage de stups, et non pas, pour commercialisation de drogue! Il réussira à capter l'attention de Mounir Ayed, le président de la section pénale du mercredi du tribunal, qui n' «achète» pourtant, jamais les racontars de vieilles grands-mères à court d'idées avalables, mais plutôt, de francs et estimés propos, censés être admis par la seule raison. Dans les très petits bureaux, les magistrats se «marchent» sur la plante des pieds, tant l'espace est réduit. On fait avec, dans le silence d'une mosquée, pleine à craquer de fidèles, plongés dans une remarquable méditation, un vendredi, midi trente-cinq. Ne parlons pas des greffières qui évoluent dans une abjecte atmosphère. Mais que voulez-vous? La plus belle femme ne pouvant donner que ce qu'elle a, alors...

De Quoi j'me Mêle

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