Deux en un
Le procès qui avait mis aux prises des voisins, aura pris beaucoup de temps à la justice, du seul fait que la juge avait décidé de couper les débats en deux parties distinctes, dont une, précisément, la seconde, qui a vu Hassan, le frère ainé de la victime Chadli. F. se mêler des problèmes entre des voisins de très longue date, et s’attirer les foudres de la loi. Ces lancers de problèmes où le sang a jailli, ont fait grossir les évènements qui ont secoué tout le voisinage immédiat des antagonistes, en mal d’inutiles «grognements», alors ; que la raison aurait pu avoir le dessus, éloigner le «diable» Le procès devait réunir toutes les conditions requises par la loi. Par ailleurs, nous ne vous donnons que les réponses sensées d’inculpés en mal de vérité. Pour le procès qui nous intéresse aujourd’hui, la juge a su mener à très bon, port les débats des deux procès, avec toute la délicatesse d’une magistrate qui n’avait obéi qu’à la loi, et surtout, à sa conscience. Elle a su, entre deux procès, réfléchir aux «moches» déclarations, lancées sous l’effet de la colère qui ne les quittera qu’à la suite du second bruyant procès. Il est vrai que Hassan. F. n’avait absolument rien à voir avec la 1ère rixe, qui a vu son frère être près de «l’égorgement» n’était-ce l’habileté de ce Abelghafour. C. un voisin flic, qui a su arrêter à temps la bagarre, et la probable catastrophe, qui suintait de très loin, entre les deux fougueux voisins. Deux inutiles bagarres entre de chauds et fougueux voisins, qui ont fait connaissance avec le parquet, l’impartialité de la juge, la classe des interventions des avocats, qui s’en sont tenus en la rapide réconciliation, regretteront longtemps leurs malvenus gestes. A. T.