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Femme au foyer et femme rurale à Bouira

Comment en faire un acteur économique

La représentante de la DAS a évoqué un nouveau programme qui cible la femme productive.

Une journée de sensibilisation et de formation a été organisée hier au niveau de la Chambre d'artisanat et des métiers au profit des artisans de la wilaya. Parmi les nombreux thèmes abordés à cette occasion par les directeurs des secteurs concernés, comme la Direction du tourisme et de l'artisanat traditionnel, la Direction du commerce, celles des impôts et de l'action sociale afin que les artisans soient informés de tout, nous avons retenu la place accordée à la femme au foyer et à la femme rurale, ainsi que les dispositifs d'aide mis en oeuvre pour les sortir de l'isolement et améliorer leurs conditions de vie.
À cet égard, l'intervention de la représentante de la DAS nous a paru des plus intéressantes. Cette dernière a d'abord montré de quelle façon travaillent les cellules de proximité chargées de recenser les femmes au foyer et les femmes rurales désireuses d'apprendre un métier ou ayant un métier à faire valoir.
Au nombre de 175 cellules, en plus des cellules implantées au niveau des cinq daïras (Bouira, Ahl Ksar, Aïn Bessem, Sour El Ghozlane et Lakhdaria), elles sillonnent la wilaya pour relever les noms et les adresses de ces femmes. Cela fait, une commission d'agents de la DAS, de l'Angem et d'un médecin va, ensuite, enquêter sur ces personnes. Ce travail est sanctionné par un certificat de qualification qui leur ouvre droit à tous les avantages liés à l'exercice d'un métier artisanal ou autre. Pendant que les intervenants se relayaient au micro, dans une salle voisine se déroulaient les inscriptions pour l'obtention de ce certificat. Des dossiers s'amoncelaient sur une table. Ces dossiers passaient par différentes mains qui les examinaient. On en a enregistré 70. La représentante de la DAS a évoqué un nouveau programme qui cible la femme productive, notamment à la femme rurale et à la femme au foyer. C'est le Fnapat, une caisse nationale de développement de l'artisanat. L'Angem complète ce dispositif d'aide avec 100 millions de centimes.
L'objectif, ainsi que cela a été dit par l'intervenante, est de permettre à la femme rurale et à la femme au foyer d'améliorer leur niveau de vie de participer au développement local en exerçant un métier. Mais d'une façon générale, le souci qui sous-tend cette politique est de protéger la femme de toute forme de violence et de l'aider à acquérir plus de liberté et d'indépendance.
Pour le reste, la journée a surtout permis à un auditoire composé de femmes et d'hommes artisans d'attirer leur attention sur l'intérêt qu'il y a pour eux à fabriquer des produits sains, portant des étiquettes qui renseignent sur leurs dates de fabrication, de péremption, sur leur composition et sur les conditions de conservation et de stockage afin d'éviter toutes sortes de contraventions et de sanctions.
Ces journées de sensibilisation et de formation tendent à faire de nos artisans de vrais professionnels. Quelques noms ayant évolué vers l'entreprise ont été cités à cette journée, car ils ont été distingués à l'échelle nationale et leurs produits sont connus sur les marchés étrangers.
À noter la présence à cette journée du wali, Abdelkrim Lamouri, et le SG de la wilaya. Il y a également lieu de préciser que les artisans de Bouira ont été les premiers à manifester via la presse leur soutien au candidat libre Adelmadjid Tebboune pour un second mandat.

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