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Bon sang ne saurait mentir

Depuis plus de trois années judiciaires, Dounia zed Guellati, une magistrate digne de son poste, venue de l'Est du pays, avait été installée au tout début du «Hirak authentique». Ce poste fut au non moins terrible, tribunal de Sidi -M'hamed-Alger, cette juridiction de la capitale, située en sandwich, entre l'hôtel «Safir», l'APN, le Sénat, le provocateur marché à ciel ouvert, informel, des devises et le grand café «Tantonville» mitoyen du centenaire Théâtre national «Mahieddine Bachtarzi».
Ce tribunal qui connut, dès 2019, avec comme chef d'orchestre, un certain Belgacem Zeghmati, alors frais ministre de la Justice et décidé garde des Sceaux, des moments angoissants pour certains ministres, walis et puissants hommes d'affaires, entendus par des magistrats-instructeurs, décriés au début, avant d'être chouchoutés par une foule survoltée et incrédule, à l'occasion des innombrables va-et-vient, «4 Ha d'El Harrach(Alger)- rue de la Liberté(Alger-Centre)» des fourgons cellulaires. Aussitôt installée, la présidente du tribunal se fit remarquer par son sens aigu du comment diriger le siège, comment répartir les postes, son esprit de partage des lourdes responsabilités avec Abdelkrim Bouderbali, le procureur de la Rrépublique. Elle n'hésite pas à descendre au rez-de-chaussée, au guichet unique s'enquérir de l'état des greffiers, souvent débordés par la masse des justiciables toujours pressés d'être servis les premiers. Elle reçoit les gens avec un large sourire franc et sentant la sincérité. Bien avant l'ouverture de la bâtisse, Dounia Guellati est toujours la 1ère arrivée, et la dernière partie. Digne héritière de la «maîtresse» de ses débuts, la désormais juge en retraite, Zoubida Charraf-Eddine, sa 1ère cheffe de cour à Guelma, lorsqu'elle fut nommée en 2004, à Souk-Ahras, Guellati a su, dès le tout début de sa déjà riche carrière, prendre le taureau par les cornes et tenter un parcours sans faute, dans tout le cheminement de juge du siège exemplaire, juste de quoi faire plaisir d'abord et surtout, à Amar, son valeureux papa, l'excellent polytechnicien qu'il fut dans les années 70, (tiens, les années 70,) décennie de tous les rêves, tentatives et réalisations inimaginables dans tous les domaines. Ya Si Amar, bon sang ne saurait mentir! Sur le chemin qui l'attend, tous les espoirs lui seraient permis, et rien d'étonnant, si demain, Guellati était nommée, svp à la tête d'une cour, elle ne le devrait qu'à sa seule détermination: Douniazed ne l'aurait certainement pas volé, et la magistrate retraitée Zoubida Charraf Eddine en serait super comblée! Sans oublier sa camarade, la présidente du tribunal de Bâb El Oued, Dalila Issolah, cette grande juge, qui rappelle étrangement l'autre ex-monstre sacré, de la magistrature, la fraîche notaire Folla Ghezloune.

De Quoi j'me Mêle

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