Alors, tu veux ou tu ne veux pas?
L'avocate du prévenu Rachid M. laissera cependant le soin à son client de rappeler aux juges les mésaventures qu'il a vécues, notamment cette triste, malheureuse et authentique histoire de la reconnaissance, par devant le juge d'instruction, que la victime n'a jamais connu le prévenu, Rachid M.
Par contre, elle accabla et enfonça l'autre garnement, Mohamed. C. (absent ce jour-là, et pour cause!).
«Monsieur le président, je vous informe qu'à cause des ratés de 2014, j'ai été emprisonné en 2018, soit deux ans après le prononcé du verdict définitif, à la suite de l'application de la contrainte par corps.
Une humiliation!
C'est tuant, à cet âge, de faire injustement de la prison et d'être obligé de casquer une somme tombée du ciel.
Le résultat de tout ceci est que je n'ai plus exercé depuis 2014. Que d'années perdues avec, la cerise sur le gâteau, un emprisonnement ferme et gratuit, pour un délit que je n'ai jamais commis! Sans évoquer des dettes impayées à ce jour!», s'était lamenté le pauvre prévenu, qui a dû patienter encore une longue semaine pour arracher une relaxe pure et simple.
Nous constatons, enfin, le temps perdu parce que des juges du siège de la première instance n'ont pas lu leurs dossiers! Avis aux amateurs!