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Débrayage des transporteurs de Makouda

La grève est terminée et les problèmes restent

Le débrayage avait comme origine l’état lamentable du tronçon routier Tala Bouzrou vers Tizi Ouzou.

La grève des transporteurs de la daïra de Makouda a pris fin, après plus d’une semaine d’arrêt de travail qui a causé d’énormes tracasseries aux citoyens de la région littorale de la wilaya de Tizi Ouzou. Après près de 10 jours, les pouvoirs publics ont fini par réagir, en décidant de lancer les travaux de réfection de la RN72 qui relie ce flanc nord du chef-lieu de la wilaya. Pourtant, la décision aurait pu être prise le lendemain de l’annonce de la grève, pour éviter ces désagréments aux populations. En fait, la grève, lancée par les transporteurs, avait donc comme origine l’état lamentable du tronçon routier Tala Bouzrou vers Tizi Ouzou. La chaussée était pratiquement impraticable et à certains endroits, la chape de bitume est carrément inexistante. L’attente de son bitumage a duré plus de deux années. Aussi, pour alerter et pousser les pouvoirs publics à agir, les grévistes n’ont trouvé que ce moyen. Une grève de deux journées d’abord, puis un débrayage illimité enclenché la semaine dernière. Parallèlement à cette action, les transporteurs ont procédé à la fermeture complète de la route, durant plusieurs jours.
Durant ces journées où la route était fermée à la circulation, les usagers ont souffert le martyre. Alors que le transport était à l’arrêt, ceux qui ont des véhicules n’y avaient pas accès à cause du blocage des entrées par les contestataires. Certains citoyens ont dû faire le trajet à pied pour trouver les arrêts de transports de la commune de Boudjima, qui passe par la daïra de Ouaguenoun. C’était un parcours du combattant que les travailleurs ne pouvaient éviter pour espérer rejoindre leurs lieux de travail. Ceux qui possèdent des véhicules ont également dû faire marche arrière pour contourner le tronçon fermé. Ces derniers n’avaient donc que la route passant par Attouche, avec des dizaines de kilomètres en plus.
A noter par ailleurs que le transport dans la wilaya de Tizi Ouzou n’est pas au niveau souhaité par les populations. Dans certaines communes, les lignes sont exclusivement assurées par des clandestins au vu et au su de tout le monde. Les élus locaux, quant à eux, ne semblent pas se soucier outre mesure de cette situation pénalisante. L’exemple de la commune de Boudjima est d’ailleurs édifiant à cet effet. Dans cette circonscription, il existe deux lignes assurant le transport vers le chef-lieu de la wilaya. La première passe par la daïra de Ouaguenoun vers la gare intermédiaire de Timizart Loghbar, alors que la seconde emprunte la RN72 pour aboutir à la gare intermédiaire de Boukhalfa. Les deux ne parviennent pas à satisfaire la demande en transport non pas à cause du manque de véhicules, mais plutôt à cause de l’anarchie qui les caractérise. Malgré le dernier plan de transport mis en place pour la wilaya, ces lignes n’ont pas de vrais arrêts au départ, au niveau de la commune. Le premier, situé au chef-lieu de la commune de Boudjima, souffre d’une grande anarchie. pour démarrer, le transporteur peut passer plusieurs heures à attendre que les places se remplissent. En cause, le même arrêt sert les transporteurs vers Ouaguenoun. Plus nombreux sont les voyageurs à cette petite destination, il se trouve donc que même ceux qui vont à Tizi Ouzou l’utilisent pour faire escale à Tikobaïne. L’autre ligne, passant par Makouda, n’a même pas d’arrêt.

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