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Relance de l'usine de gazoducs de Tébessa

Zeghdar met la pression

Le dossier sera sur la table du Conseil des participations de l'État d'ici trois mois pour trouver une solution définitive à sa situation.

Confirmant l'élan de relance du secteur industriel, les pouvoirs publics se penchent sur le sort des grandes unités de production stratégique, à l'arrêt. Dans ce sillage, les fleurons qui ont fait la renommée de l'industrie algérienne par le passé, font l'objet actuellement de nouvelles approches d'études pour leur réactivation et leur réintégration dans l'économie nationale. C'est le cas de l'usine de fabrication de gazoducs de Tébessa, qui fait l'objet actuellement d'une étude pour un plan de sauvetage. À ce titre, le ministre de l'Industrie, Ahmed Zagdar, a indiqué que «l'activité de l'usine de gazoduc TGT à Tébessa, qui était affiliée au complexe public Imetal, sera relancée. La question de la réinstallation de cette usine est actuellement à l'étude, alors que des pourparlers et des négociations sont en cours avec la Banque Extérieure d'Algérie pour étudier cette question et parvenir à un accord final et une solution permanente concernant cette usine». Une décision qui confirme la volonté de l'État à mettre les mécanismes nécessaires pour la valorisation du potentiel industriel existant, et l'impératif de son intégration dans la nouvelle vision économique adoptée par l'État. Il faut dire que de telles actions interviennent dans le sillage des grandes réformes, qui visent à diversifier l'économie nationale, et optimiser les chances d'une relance efficiente. Dans cette optique, ce plan de relance de l'usine TGT connue pour ses grandes capacités de production, vise à consolider la capacité de concrétisation des programmes de développement initiés, du fait que de telles unités demeurent aptes à apporter une base du soutien en aval du potentiel sidérurgique. Autrement dit, une assurance d'autosuffisance en matière première pour la réalisation des grands projets structurants. L'utilisation de gazoducs étant un élément incontournable de production pour le secteur industriel, sa relance s'impose à plus d'un titre. D'autant plus que dans le cadre des réformes économiques, les nouvelles dispositions juridiques contenues dans la loi sur l'investissement, véhiculent justement plusieurs issues pour la relance de tels projets.Les facilitations et les nouvelles ouvertures économiques devraient lui permettre de connaître un essor certain. C'est précisément à travers de telles actions que la récupération du potentiel industriel enfoui depuis des années sous le poids de l'incompétence et de l' anarchie des anciennes gouvernances, est désormais du domaine du possible. Ce qui reflète fortement le passage d'une gestion administrative dépourvue de vision prévisionnelle, à une dynamique économique basée sur la performance et la compétence. Dans ce sillage, le ministre a confirmé que «le dossier sera sur la table du Conseil des participations de l'État d'ici trois mois pour trouver une solution définitive à sa situation, que ce soit par le biais de partenariats avec des investisseurs nationaux ou étrangers. Il est déraisonnable qu'une usine de cette taille reste dans cette situation». Cela étant, il est important de souligner que cette unité produisait 60000 tonnes par an de tubes en acier et d'accessoires de raccordement. Des produits qui ont décroché le label de qualité, et qui se sont imposés par le passé sur les marchés étrangers. Des atouts qui viennent confirmer de grandes opportunités d'exportation.

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