Développement de la transformation alimentaire
Un secteur en besoin d’émergence
Les exemples de réussite dans ce domaine se multiplient, à l’image de l’huile d’olive ou de la datte algériennes…
Axe porteur du secteur de l'agriculture, la transformation alimentaire est appelée à se positionner comme un vecteur central de la transition économique. En phase de relance, elle représente un débouché stratégique pour la capitalisation des ressources et de la production agricole, et un facteur important de réduction de la facture d'importation de matières premières. À ce titre, la transformation alimentaire et l'agroalimentaire font l'objet d'un intérêt particulier de la part des pouvoirs publics, dans le cadre de la réforme agricole, en tant que domaines susceptibles de confirmer les perspectives de développement du secteur. Il faut dire que l'émergence d'une réelle industrie de transformation alimentaire, permettrait de sécuriser les feuilles de routes établies pour le développement et la modernisation du secteur de l'agriculture, dans la mesure où la production locale de matières premières pour alimenter les industries agro- alimentaires.
Elle interviendrait comme facteur stabilisateur de la production et du marché de la consommation. Et ce sans parler des possibilités d'exportation, qui se profilent clairement à travers la nouvelle dynamique économique. Autrement dit, en termes de timing, le réamorçage de cette activité est on ne peut plus opportun, du fait qu'il ouvre de nouveaux horizons de croissance et de développement, susceptibles d'avoir des impacts inédits sur la concrétisation de la transition économique. L‘objectif étant de valoriser les avancées du secteur, et créer des champs d'activité porteurs d'une forte plus-value. Ce qui, en profondeur, définit les axes d'une réelle diversification des ressources et des revenus. Dans ce sens, il est important de souligner que tous les ingrédients sont réunis pour donner un coup d'accélérateur à ces activités de transformation. Les exemples de réussite dans ce domaine se multiplient, à l'image de l'huile d'olive ou de la datte algériennes, reconnues mondialement pour leur qualité, sont les indicateurs fiables d'une force économique en état de veille qui attend d'éclore dans un environnement de rentabilité et de croissance.
Un objectif qui rejoint l'essence même des actions de réformes, qui visent à l'amélioration du climat des affaires, à la lutte contre les monopoles et les lobbies de la spéculation, et, notamment à la régulation du marché de la consommation. Au-delà de ces axes centraux de la relance économique, le développement de la transformation alimentaire se positionne également comme une rampe de lancement pour besoin de création et d'exploitation d'entreprises dans le domaine, en perpétuelle augmentation. Notamment suite à la mise en oeuvre du nouveau code d'investissement et des mesures de facilitation, particulièrement dans le secteur de l'agriculture.
Cela étant, toute la problématique s'articule autour du développement des réalisations et des infrastructures nécessaires pour répondre aux besoins de cette évolution du secteur agricole, tels que des espaces de stockage frigorifiques à ‘échelle industrielle, une logistique développée, de pôles de production et de conservation stratégiques, telleses que les conserveries pour la tomate, et la transformation de la pomme de terre en produits dérivés, pour ne citer que ces domaines d'activités.