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Rédha bennoune à Bouira

«Un second mandat est logique»

« Un nouvel élan était nécessaire pour, là aussi, sécuriser nos frontières.»

Le président du parti de l'avant-garde des libertés, Rédha Bennoune, a animé, ce jeudi, un meeting au niveau de la Maison de la culture. Il était 10h et la salle de conférence n°2, bien qu'à peine pleine (la faute étant sans doute due au caractère improvisé de la chose qui a empêché les autres partis, notamment le RND et le FLN de participer à cette conférence), était tout ouïe. L'orateur, s'exprimant en arabe et sans papier, a commencé par faire connaître les raisons de son parti, L'avant-garde des libertés, d'apporter son soutien au candidat Tebboune. C'est parce que, a-t-il expliqué, pendant son premier mandat, l'homme a toujours était proche du citoyen, faisant preuve d'une écoute attentive à ses préoccupations. Il est apparu ensuite comme un «homme de décision», en prenant de courageuses décisions et en gelant d'autres qui n'allaient pas dans le sens de l'intérêt du pays. Cette fermeté et ce courage ont permis, d'une part, la consolidation de nos institutions qui branlaient un peu dans le manche, avant son arrivée au pouvoir en 2019, et d'autre part, de faire repartir l'appareil productif grippé depuis des années. Les réformes engagées dès 2020, comme par exemple la loi sur l'investissement, ont largement contribué à créer au niveau de chaque secteur la dynamique nécessaire à la production et à la création de richesses et d'emplois.
Stabilité donc à l'intérieur qui a amené le 6e Président de l'Algérie indépendante à se tourner vers l'extérieur où notre diplomatie avait de la peine à faire entendre sa voix dans une conjoncture marquée par des confits qui divisent le monde en deux blocs: ceux qui, comme l'Algérie, militent pour la paix et la souveraineté des peuples, et ceux qui se battent avec acharnement pour leurs intérêts en faisant fi des valeurs universelles. Un nouvel élan était nécessaire pour, là aussi, sécuriser nos frontières menacées et raffermir nos positions vis-à-vis de certains dossiers comme celui de la Palestine, en proie à une politique génocidaire, et celui du Sahara occidental, confronté au colonialisme.
Un second mandat découle logiquement du premier largement positif afin de parachever l'oeuvre entreprise. Ce bilan, le peuple le connaît et l'apprécie à sa juste valeur, c'est pourquoi il se tient à côté du Président et soutient son action. Un État de droit, attaché à la souveraineté du peuple, se construit, mais il ne se construit pas en dehors du peuple dont il est l'incarnation, mais avec lui. C'est ce que l'orateur appelait l'État-citoyen. Il est fondé par le citoyen pour le citoyen. C'est le sens même de la Cité, qui est à la fois pouvoir et citoyenneté. Ainsi arrivait-on en douceur à la responsabilité du citoyen qui constituait le second volet de la conférence. Un «peuple debout», c'est toute l'Algérie debout. Dans la Cité, le citoyen a des droits, mais aussi des devoirs. C'est par ces droits et ces devoirs que se définit la citoyenneté. Mais c'est par ces devoirs que s'énonce la responsabilité. Un citoyen responsable, c'est d'abord un citoyen qui est conscient de ses devoirs et qui s'en acquitte ensuite avec le sentiment du devoir accompli. L'orateur la voit, cette responsabilité, dès les premières années de vie en famille, là où se forgent le caractère et la personnalité de l'individu et où s'inculquent les principes et les préceptes moraux qui guideront ses premiers pas dans la société. Voter, par exemple, est un acte éminemment citoyen.
Il implique à la fois un droit-le droit de voter-, c'est-à-dire le droit d'exprimer son opinion-et un devoir-qui exige que l'on participe à la vie de la Cité, dont on cherche ainsi à préserver la pérennité. Se résumant, le président de l'avant-garde des libertés a défini cet acte comme un signe «de culture» en appelant son auditoire à l'accomplir le 7 septembre prochain en faveur de celui en qui s'incarne parfaitement la Cité, c'est-à-dire l'esprit citoyen. 

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