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Construction navale en algérie

Un remorqueur pour Sonatrach

Le navire est le fruit d'un investissement de près de quatre milliards de dinars, dans le cadre d'un partenariat entre deux entreprises, algérienne et française.

Premiers résultats du contrat sgné en 2017 entre l'Entreprise publique mixte de construction et de réparation navale, Ecorep, et la Société de gestion et d'exploration des terminaux marins d'hydrocarbures (STH), filiale de Sonatrach, le premier remorqueur de fabrication locale pour accompagner l'amarrage des navires d'hydrocarbures, a été livré, hier. À ce rythme, de développement de cette activité, il est prévu que le deuxième bâtiment sera livré à la fin des trois prochains premiers mois, tandis que le troisième sera livré à la fin du deuxième trimestre de l'année en cours.
À ce titre, le ministre de l'Industrie, Ahmed Zaghdar, a indiqué que «le modèle de fabrication du remorqueur marin, qui a été livré à la société STH, a été réalisé conformément aux normes internationales. Cette réalisation prouve les compétences nationales de fabrication du constructeur». Une avancée qui renseigne sur la volonté de l'Etat de mettre en valeur les capacités de l'industrie algérienne, et de relancer les secteurs stratégiques, à travers une nouvelle vision économique. Cette dernière s'articule autour de la nécessité de revaloriser le potentiel existant afin d'en faire une base pour la concrétisation des nouvelles orientations économiques.
C'est précisément le cas pour cette réalisation, qui regroupe plusieurs secteurs et prend son origine à partir d'un investissement de près de quatre milliards de dinars, dans le cadre d'un partenariat établi en 2015, pour la création de l'entreprise mixte algéro-française, Ecorep-Piriou. Ce sont donc les effets d'une réhabilitation qui, entre autres, a concerné l'un des seuls sites de l'entreprises Ecorep en activité, en l'occurrence celui du port de Bouharoun, dans la wilaya de Tipaza. Un redémarrage initié depuis 2020, confirmant l'émergence d'une nouvelle approche d'investissement et de développement, axées essentiellement sur la performance de la production locale.
Il y a lieu de souligner que ce sont les nouvelles dispositions, mesures et facilitations adoptées afin de relancer l'investissement, qui ont permis à ces activités de connaître un nouvel essor.
Le déverrouillage juridique, la mise en place de nouveaux paradigmes de gestion, ont contribué à lever le marasme et l'inertie qui caractérisait ces activités stratégiques, par le passé. Dans cet ordre d'idées, Zeghdar a indiqué qu' «il y a un travail de coordination effectué par son secteur, avec celui de la pêche et des productions halieutiques, pour développer les industries et les produits liés à ce domaine; cette coopération contribuera à la modernisation et au développement de la flotte maritime. Et d'ajouter: «Cette entreprise nous oblige à soutenir tous les efforts déployés et Ecorep devrait renforcer sa position sur le marché avec la diversification de ses produits, notamment les navires de moyennes et grandes capacités et les bateaux de plaisance».
Dans le même sillage, Zeghdar n'a pas manqué l'occasion de mettre en avant l'importance de donner à cet élan un ancrage économique visible. Pour cette raison, il est revenu sur «la nécessité de se concentrer sur un meilleur contrôle et positionnement dans le domaine de la réparation navale, le considérant comme une étape et un virage qualitatif pour l'industrie navale nationale qui a des perspectives prometteuses».

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