Inclusion financière et bancaire
Un choix stratégique de l’Algérie
Cette approche est ainsi défendue par Bank ABC, dont le premier responsable, Jawad Sacre, soutient que l’inclusion financière s’impose, aujourd’hui, comme un outil incontournable de développement.

«La nouvelle loi monétaire et bancaire révolutionne littéralement la place financière algérienne. Elle inspire une réforme majeure, notamment en accompagnant la modernisation des banques et des systèmes financiers » , c’est ce qu’a rappelé Abderrahmane Hadef, expert en géoéconomie, dans une conférence organisée, à Alger, par Bank ABC Algérie et portant sur l’épargne et l’inclusion financière. Enthousiaste, il a annoncé de belles perspectives pour l’écosystème bancaire national, à l’aune des nouveaux challenges et alors que le pharaonique chantier devant permettre le changement de modèle économique bat son plein. « L’inclusion financière et bancaire est un choix stratégique pour beaucoup de pays, dont l’Algérie qui aspire à devenir un pays émergent avant 2030 » a-t-il indiqué en soutenant qu’une plus large intégration financière « constitue un puissant levier pour le développement économique et social.». La digitalisation des services bancaires permet d’offrir des solutions adaptées à une clientèle diversifiée, tout en ouvrant grandes les portes sur l’économie numérique, laquelle représente 11 500 milliards de dollars américains dans le monde, soit 15,5 % du PIB mondial, sachant que la massive économie numérique chinoise représente à elle seule près de 45 % du commerce électronique mondial. L’Algérie qui entend faire valoir son statut de force économique régionale et à l’international, se doit, quant à elle de bâtir une économie numérique estimée entre 5 et 10% du PIB national, a maintenu le même intervenant. En fait, un système financier moderne ne laisse personne sur le chemin et c’est par son truchement que les banques peuvent s’adresser à toutes les catégories sociales. D’ailleurs, c’est cette voie royale qui a permis à des pays comme le Kenya, en Afrique, d’adopter le système de banque via la téléphonie mobile, lequel représente 25% du PIB kenyan. Ce système de transfert d’argent est très répandu dans le pays de telle sorte que toutes les couches sociales de la population, y compris les pauvres, utilisent ce service. Cette approche est ainsi défendue par Bank ABC, dont le premier responsable, Jawad Sacre, soutient que l’inclusion financière s’impose, aujourd’hui, comme un outil incontournable de développement en apportant des solutions autant pour les PME que pour les populations à faibles revenus. Bank ABC Algérie se présente à ce titre comme une banque pionnière dans la digitalisation des services bancaires, l’éducation financière et la conception de solutions adaptées à une clientèle diversifiée. Elle encourage l’épargne dynamique, véritable vecteur de la sécurité financière. « L’épargne constitue une précieuse ressource permettant aux ménages de faire face aux impondérables sans recourir à l’endettement, qu’il s’agisse des fluctuations des prix des produits de première nécessité ou des dépenses imprévues et incompressibles. Elle facilite, aussi, la réalisation de projets de vie importants, tels que l’acquisition d’un logement, le financement des études des enfants ou encore l’organisation de voyages » a-t-on clarifié en signalant qu’à l’échelle macroéconomique, l’épargne nationale contribue à renforcer la stabilité économique en limitant les dépendance aux ressources extérieures, tout en préservant le financement des investissements de développement local. Elle permet également de maintenir les dépenses publiques face aux aléas liés aux baisses potentielles des recettes des hydrocarbures » a-t-on fait savoir.