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Réformes et renaissance économique

Tebboune dévoile ses grands chantiers

Dans un langage direct et sans détours, Tebboune a décrypté les grandes phases de son action économique.

Les ambitions du président de la République pour l'Algérie demeurent grandioses. Bien plus que des promesses électorales occasionnelles, les projections du président de la République, à l'occasion de la tenue de la deuxième édition du Prix du président de la République du meilleur exportateur, témoignent de l'importance de la prochaine phase politico-économique en gestation dans le pays. La prestigieuse cérémonie du Prix du président de la République du meilleur exportateur, qui s'est tenue, jeudi au CIC, a été ainsi l'occasion au président de la République de réitérer ses choix économiques et les grandes réformes engagées. Des annonces phares et ambitieuses ont marqué cette cérémonie grandiose, à laquelle a été invité un panel important d'invités, dont des opérateurs économiques, ainsi que le corps diplomatique accrédité en Algérie, les membres du gouvernement et autres personnalités. Déclinant quelques grandes lignes de cette prochaine phase qui se profile à l'horizon, Tebboune a dévoilé quelques agrégats économiques, au titre de la deuxième phase du développement de l'économie nationale. Convaincu de la tendance générale de l'économie nationale, Tebboune a énuméré les grands dossiers sur lesquels il a planché, tout au long de ce premier mandat, soulignant que «l'enjeu de la sortie progressive de la dépendance économique, sous toutes ses formes, notamment en ce qui a trait à notre sécurité alimentaire, reste une priorité absolue», a expliqué le Président. Sur ce registre, il mettra en exergue les réformes profondes et structurelles engagées pour «corriger les dysfonctionnements relevés dans le domaine économique», notamment à travers «l'amélioration du climat des affaires, la promotion du commerce extérieur, l'encouragement des initiatives, l'adoption de la numérisation et la réforme de la politique monétaire, répondant ainsi aux exigences des mutations économiques à l'échelle mondiale». Dans un langage direct et sans détours, Tebboune a décrypté les grandes phases de l'action économique dans cette première phase de sa mandature. Il reviendra sur les contraintes importantes, auxquelles a fait face le pays, notamment la pandémie de Covid-19 que le pays a pu surmonter admirablement. C'est alors le premier test réussi, grâce à une gouvernance renouvelée et «à la mobilisation des capacités du pays et à l'intensification des efforts de relance de l'économie nationale». Dans ce cadre, le Président mettra en relief la réalisation d'un «taux de croissance de 4,2% et un PIB de 260 milliards de dollars et le fait de porter les réserves de change à 70 milliards de dollars, sans parler du volume sans précédent des exportations hors hydrocarbures qui a frôlé les 7 milliards de dollars». Pour Tebboune, de tels résultats traduisent une volonté ferme de remporter le pari des choix stratégiques adoptés, sur la base des engagements pris. Et de réitérer ses certitudes résolues quant à l'avancement positif du «développement de l'économie nationale et la diversification de ses sources». Quant aux engagements pris, Tebboune persiste et signe, que l'Algérie rejoindra le giron des grandes économies émergentes et «les chaînes de valeurs mondiales et atteindra un PIB de plus de 400 milliards de dollars à la fin 2027». Pour ce qui est de sa vision de politique de commerce extérieur 2020-2030, Tebboune place haut la barre et annonce la couleur de ce que sera la prochaine étape. Dans ce sillage, l'objectif d'atteindre 29 milliards de dollars d'exportations hors hydrocarbures en 2030, est annoncé par le Président qui énumère les secteurs stratégiques potentiellement porteurs, sur lesquels s'appuiera cette stratégie, à savoir l'agriculture, les industries lourdes, les industries manufacturières, l'industrie pharmaceutique, les mines, le tourisme et les services. L'autre défi majeur auquel doit s'affairer le pays, est sans nul doute, l'amorce de mégaprojets structurels continentaux qui vont propulser l'Algérie dans un nouveau palier d'excellence économique. Le Président a ainsi souligné recourir à «une infrastructure forte, dont l'exploitation est à ses débuts en Algérie parallèlement à la mise en oeuvre de cette vision», dira-t-il faisant allusion aux projets miniers lancés, dont celui de «Ghar Djebilet, qui place l'Algérie parmi les plus grands pays disposant de réserves de fer dans le monde, ainsi que des projets de phosphate et de zinc, qui permettront à l'Algérie de figurer parmi les grands pays exportateurs de ces substances». Les projets à dimension continentale, comme la route reliant Tindouf à Zouerate (Mauritanie) et la transsaharienne reliant Alger à Lagos (Nigeria), un corridor économique prometteur, constituent aux yeux du Président de véritables critères pour ériger le pays en un «hub pour le développement des échanges commerciaux et de différentes activités économiques». À la faveur de cette nouvelle manifestation, Tebboune démontre, si besoin, qu'il demeure à l'écoute des opérateurs et des doléances formulées, ainsi que des fluctuations du marché national et celui mondial. C'est ainsi que de nouvelles mesures sont déclinées, dans le sens d'une revitalisation et consolidation des «acquis réalisés», à travers l'annonce de mesures phares confortables. Il s'agit de la redéfinition de la carte du commerce extérieur du pays, la libéralisation des exportations de certains secteurs de production, à l'instar de l'huile, du sucre et des pâtes, la création de bases logistiques destinées à l'exportation au niveau de tous les pôles économiques, l'extension du réseau bancaire algérien à l'étranger, notamment en Afrique, l'ouverture de lignes commerciales aériennes et maritimes pour renforcer le rôle pivot de l'Algérie dans la région, et l'ouverture de l'investissement aux opérateurs privés et étrangers dans le domaine des réseaux de grande distribution. L'autre annonce à la permission aux exportateurs d'utiliser le système d'admission temporaire pour augmenter le taux de leurs exportations de produits à haute valeur ajoutée. À quelques encablures de cette nouvelle magistrature qui se dessine, d'ores et déjà à l'horizon, à la faveur du succès de l'opération de collecte des signatures, Tebboune excelle dans sa stratégie de renouveau de l'Algérie et de la renaissance économique nationale.

Distinctions

Les opérateurs honorés entre émotions et engagements fermes
La cérémonie de la deuxième édition du Prix du président de la République du meilleur exportateur de l'année 2023, a constitué un moment fort en émotions et en révélations, pour les opérateurs honorés. Cités part l'APS, certains opérateurs dévoilent leur fierté quant à ces distinctions et le degré de motivation qui les nourrit pour poursuivre les performances et pourquoi pas atteindre l'excellence. C'est «un encouragement extrêmement positif à même de contribuer au développement de leurs activités et à la promotion du produit national», note un opérateur sacré. Pour Mohamed Anis Boudiaf, directeur des ventes et du marketing dans la société «Hikma Pharma Algérie», une entreprise spécialisée dans les produits pharmaceutiques, ce prix «se veut une source de fierté pour l'entreprise et un encouragement à poursuivre notre activité». Il a exprimé «l'engagement de l'entreprise aux orientations des pouvoirs publics, que ce soit pour développer l'industrie pharmaceutique nationale ou pour augmenter les exportations». Quant au président de l'Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), Tarek Boulmerka, «Nous sommes sur la bonne voie pour diversifier notre économie». Tosyali, détenteur du Prix du meilleur exportateur dans la catégorie exportateurs de produits industriels, a loué le programme des réformes initiées par l'Algérie. Membre du conseil d'administration du groupe sidérurgique, Alp Topcuoglu, il a estimé que «la relance des grands investissements publics est à même de nous donner confiance et visibilité». Dans la catégorie des exportateurs de produits agricoles, l'entreprise «Intradis Algeria» a été sacrée meilleure exportatrice. Pour son gérant, Mohamed Reguig, «ce prix constitue une motivation pour l'entreprise, nous permettant aussi de développer notre activité et nos services». Noureddine Messali, directeur général de l'entreprise «Alteo Énergie», sacré plus jeune exportateur a salué les mesures prises par les pouvoirs publics, ces dernières années, pour soutenir et accompagner les exportateurs.

Zitouni et Moula valorisent les acquis
Intervenant à l'occasion de l'ouverture de la cérémonie de la deuxième édition du Prix du président de la République du meilleur exportateur, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a estimé que «la hausse des exportations hors hydrocarbures ayant dépassé le seuil des 7 milliards de dollars reflétait les réalisations et les réformes concrétisées conformément aux engagements du président de la République». Revenant sur les performances enregistrées, en matière d'exportations hors hydrocarbures, dépassant le seuil des 7 milliards de dollars, Zitouni a indiqué que cela constituait «un indicateur des prémices d'une politique globale de commerce extérieur visant à atteindre 29 milliards de dollars d'exportations hors hydrocarbures en 2030». Le ministre a fait par ailleurs, état d'une feuille de route élaborée pour «évaluer les capacités nationales dans ce domaine, à travers un plan d'action d'investissement orienté vers les produits dont l'Algérie dispose de grandes capacités, l'étude de chaque filière et l'accompagnement des exportateurs». Pour le ministre qui fait état de «chiffres sans précédent» réalisés, ces dernières années, «la poursuite de cette démarche permettra de libérer notre économie de la dépendance aux hydrocarbures et de renforcer ainsi l'indépendance économique du pays», a-t-il dit. Relevant, pour sa part, «la dynamique» enregistrée ces dernières années en matière d'exportation, le président du Conseil du renouveau économique algérien (Crea), Kamel Moula, a estimé que cela «a permis au produit algérien d'accéder aux marchés mondiaux et d'être présent sur les différents continents, rappelant les récentes initiatives grâce auxquelles divers produits nationaux sont, aujourd'hui, présents en Europe».

 

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