Portrait d’un homme intègre
Même ses adversaires le reconnaissent. Le Président-candidat a fait beaucoup pour le pays.
Les chances de victoire du candidat Tebboune par les urnes sont grandes. Il est celui qui a un programme solide, qui aborde les vraies questions, celles liées à la politique, comme de doter l'Algérie d'une voix forte à l'international, à l'économie attelée à de grands projets et un investissement et une industrie puissante et à une administration transparente débarrassée de toute forme de corruption. Mais surtout un programme qui accorde une place de choix aux préoccupations des citoyens, comme l'AEP, dont nous avons vécu la crise la plus aiguë, ces deux dernières années, le logement et l'emploi. Ce candidat soutenu par quatre partis, dont le FLN et le RND, ne s'est pas seulement contenté de porter un programme ambitieux qui veut placer l'Algérie parmi les pays émergents. Il s'adosse en outre à un bilan qui parle pour lui mieux qu'aucun discours.
En vérité, le candidat Tebboune, ce n'est pas le candidat qui promet seulement. C'est surtout le candidat qui tient ses promesses. Et l'avantage que lui confère cette double qualité de président sortant et de candidat, briguant un second mandat, lui permet de prendre une avance considérable sur ses concurrents et de faire taire ses détracteurs.
Aujourd'hui tous le reconnaissent, y compris ses adversaires: le Président-candidat a fait beaucoup pour le pays, et s'il promet de faire davantage, force est de croire qu'il tiendra parole. L'Algérie (cela a été martelé tant de fois au cours des grands meetings qui se sont tenus à travers le territoire national) dispose à l'étranger d'une voix forte et crédible. À l'intérieur, notre économie, sous la houlette de ce président qui a la baraka, fait un bond prodigieux. Les retombées sociales de cette politique qui fait du développement sa pierre angulaire sont nombreuses et se traduisent dans les faits par des augmentations de salaires et des pensions, par des attributions de logements, par des raccordements au gaz, par la création de nouveaux postes d'emploi. Les Algériens n'ont pas la mémoire courte. Ils savent sur quoi peut déboucher le changement quand le changement en question rime avec errements. Nous avons trop erré. En 1990, puis en 2018. Cela suffit. La stabilité avant tout. Et la stabilité, c'est d'abord un bon bilan et un bon programme. Le Président-candidat a prouvé qu'il a ces deux atouts dans son jeu.
Certains orateurs ont parlé «d'homme fort» à son sujet. D'autres, «d'homme intelligent et intègre», ayant «une vision claire de l'avenir». Habile timonier, il a su manoeuvrer de telle sorte que le bateau-Algérie, après avoir été balloté par toute sorte de flots, le voilà, Dieu merci, arrivé à bon port.
Nos ennemis-et ils sont nombreux et déterminés à nous perdre-assis sur les bords de cette mer houleuse suivaient la scène avec un intérêt croissant, attendant le naufrage pour s'en réjouir. Leurs prières n'ont pas été exhaussées. Le naufrage n'ayant pas eu lieu, comme ils l'espéraient, les voilà tout penauds et fort marris. «Faisons du 7 septembre un triomphe» contre ces ennemis acharnés à nous perdre, appelaient tous les orateurs dans les meetings où ils se sont produits. «Votons en masse» pour celui qui possède les qualités d'un bon Président et ayant déjà à son actif un bon bilan et un bon programme, invitaient-ils. Qui, en cette campagne, n'a pas entendu une voix en lui, lui dicter son devoir de citoyen consciencieux et responsable?