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Ali Aoun ferme les vannes

«Plus d’importation de compléments alimentaires»

Le ministre a annoncé la mise en place prochaine d’un texte réglementaire régissant la filière pour un meilleur encadrement de ces produits.

«L'Algérie importe environ 500 millions d'euros par an de compléments alimentaires. Où allons-nous?» s' est interrogé, Ali Aoun, ministre de l'Industrie pharmaceutique, qui a déploré l'importation massive des compléments alimentaires dont certains ne respectent pas les normes. «Il faut qu'on arrête avec ces compléments alimentaires qui rentrent de partout», a-t-il déclaré en marge de sa visite au niveau de plusieurs laboratoires pharmaceutiques implantés dans la wilaya d'Alger. Aussi, le ministre a estimé qu'il faut arrêter avec les importations de compléments alimentaires. «Tout le monde s'est engouffré dedans, parce qu'il n'y a pas de contrôle. Ils ne subissent aucun contrôle», a-t-il indiqué. Dans sa déclaration, Ali Aoun a révélé la suspension des spots publicitaires de ces produits, notamment sur les chaînes de télévision. «Sur la télévision, depuis un mois, il n'y a plus de publicité sur les compléments alimentaires, parce que c'est une catastrophe», a-t-il fait savoir. Pour ce faire, Ali Aoun a annoncé la mise en place prochaine d'un texte réglementaire régissant la filière des compléments alimentaires pour un meilleur encadrement de ces produits. «Actuellement, il y a un décret en préparation pour réglementer ces produits», a-t-il dit, soulignant que «ça va être une réglementation très stricte». «Nous allons imposer pratiquement un agrément pour la production de ces compléments alimentaires, qui seront régis comme les médicaments», a-t-il précisé du fait, a-t-il indiqué, que «c'est surtout la santé du citoyen» qui passe en premier. Concernant la production d'insuline, le ministre a révélé que les besoins nationaux en insuline devront, à partir de 2023, être produits localement, à hauteur de 50%. Dans cet ordre d'idées, le ministre a instruit les responsables des unités de production à «produire localement au minimum la moitié des besoins nationaux en insuline». D'autant que l'Algérie importe près de 400 millions d'euros d'insuline annuellement «dont 90% proviennent d'un seul laboratoire», indiquant que l'Algérie «compte près de 4 millions de personnes atteintes de diabète, dont 2,5 millions qui utilisent de l'insuline». Dans la foulée, le ministre a annoncé que la production d'insuline sera effective au niveau de trois à quatre producteurs nationaux en 2023. Aussi, a-t-il exhorté les opérateurs du secteur à hisser leur taux d'intégration à travers la fabrication locale de la matière première. Et de saluer la décision du laboratoire Frater-Razes de fabriquer la matière première dédiée à la production du paracétamol. Un projet devant voir le jour à partir de 2024 selon les responsables du laboratoire. Abordant l'export, le ministre a appelé les opérateurs nationaux, outre le marché africain, à s'orienter vers le marché européen. Il a notamment jugé le marché africain du médicament «difficile» du fait, a-t-il dit, que des laboratoires étrangers font «du dumping» au niveau de certains pays du continent.

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