{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

L’expertise de la Corée du Sud au service de l’économie nationale

Passeport pour les produits algériens

Mettant en avant la réussite du modèle coréen, les intervenants ont appelé à mettre en place une ingénierie adéquate et spécifique au contexte algérien.

Dattes, huile d’olive et électroménager ont été au centre d’un programme de coopération liant Alger et Séoul. Au bout de 61 mois de collaboration entre les acteurs économiques de ce chantier entamé en 2020, en l’occurrence le projet Sted-AMT intitulé : « Compétences pour le commerce et la diversification économique : alignement des compétences sur les stratégies sectorielles en Algérie », les équipes en charge de ce projet viennent de communiquer les principaux résultats de ce qui a été décrit comme une véritable aventure scientifique, technologique et humaine.
L’Organisation internationale du travail (OIT), en partenariat avec le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, avec l’appui financier de l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica), viennent ainsi d’organiser conjointement, à Alger, la cérémonie de clôture du dit programme.
La rencontre a permis de rendre compte du bilan de cinq années d’activité, au cours desquelles aura primé la collaboration de partenaires nationaux représentant des institutions gouvernementales et partenaires sociaux des algériens. Organisée en trois grandes sessions, cette cérémonie a, tout d’abord, commencé par des allocutions officielles du directeur du bureau de l’OIT pour l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie, le docteur Halim Hamzaoui, qui a souligné que ce projet dépassait le cadre d’un simple projet ordinaire, le qualifiant de véritable « aventure » ayant introduit une nouvelle méthodologie et favorisé l’harmonisation entre différents secteurs concernés. Hamzaoui a ajouté que ce projet a réussi à réunir les secteurs public et privé, ainsi que les institutions et les représentants des travailleurs.
Le directeur de la Koica a, pour sa part, mis en avant la nécessité d’accélérer l’accès aux compétences liées aux nouvelles technologies telles que les semi-conducteurs, la recherche, l’innovation et l’open innovation. Dans son intervention, Nasser Berkani, président de la Confédération générale des entreprises algériennes (Cgea), a souligné que ce projet constitue une étape importante vers le renforcement de la coopération entre les différents acteurs économiques aux niveaux national et régional. Il a également remercié toutes les parties ayant contribué au succès de cette initiative, mettant en avant le partenariat fructueux entre l’Algérie et la Corée du Sud dans ce domaine. Malak Attailia, directeur général de l’emploi et de l’insertion dans son discours, lu au nom du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, a insisté sur la nécessité d’aligner la formation et les compétences sur les besoins du développement national en Algérie. Il a affirmé que le pays est à l’aube d’une nouvelle phase de progrès, appelant à poursuivre les efforts avec sérieux et détermination pour atteindre un développement économique durable. Il a également souligné l’importance d’accompagner les évolutions économiques et sociales du pays, tout en remerciant les responsables des entités ayant contribué au succès du projet. Dans son intervention, Racha Bedjaoui-Chaouche, cheffe de projet, a affirmé qu’au-delà de la formation de 300 personnes, d’importants autres résultats ont été obtenus, citant les études menées et lesquelles ont permis d’expérimenter l’approche Sted-AMT. Aussi, au chapitre des chaînes de valeur, elle a indiqué que des recommandations ont été formulées dont certaines ont connu une application immédiate. Racha Bedjaoui Chaouche a, en outre, relevé la création d’un laboratoire de valorisation des dattes et dérivés à Touggourt, et un autre portant sur la qualité de l’huile d’olive à Tizi Ouzou, de même qu’elle a annoncé le lancement d’un programme spécifique à l’électroménager dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj. Quant aux défis à relever, elle a cité la mise à disposition de données actualisées qui nécessitent la mise en place d’un Conseil de compétences. Mettant en avant la réussite du modèle coréen, l’oratrice a appelé à mettre en place une ingénierie adéquate et spécifique au contexte algérien. Moundir Lassassi, économiste et consultant du projet, a enfin affirmé qu’une analyse approfondie et prévisionnelle pour 2028 était engagée pour chaque produit, en termes de production, d’exportation et d’emploi.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours