La conférence «Justice pour le peuple palestinien» se tient à Alger
Parole au droit!
L’initiative vise à faire traîner l’occupant israélien devant la CPI après avoir réuni les éléments avérés et les preuves tangibles des crimes et génocides perpétrés par l’entité sioniste en Palestine.
Anticipant la demande de l'entité sioniste et des États-Unis qui misent pleinement sur la médiation du Qatar et de l'Égypte pour obtenir la libération des prisonniers binationaux depuis le 7 octobre, le Hamas a confirmé, hier, sa volonté de proroger la trêve de quatre jours au cours desquels doivent intervenir de nouveaux échanges. En débarquant chez son allié sioniste, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken n'a pas caché que son but est non seulement de consolider la trêve mais aussi de parvenir à un arrêt durable du conflit. Hier, au sixième jour de la trêve initiée par le Qatar, un nouvel échange a eu lieu tandis que l'aide humanitaire affluait à Ghaza, malgré des quantités largement insuffisantes par rapport à la tragédie engendrée par l'agression barbare de l'armée sioniste, durant 50 jours de bombardements, de destructions et de tueries massives d'enfants et de femmes pour infléchir le rapport entre populations.«Le Hamas est en mesure de libérer des prisonniers sionistes qu'il retient, avec d'autres mouvements de la résistance et d'autres parties, durant cette période, dans le cadre de l'accord actuel et aux mêmes conditions», a affirmé, hier, une source proche du mouvement. Depuis le 24 novembre, le Hamas relâche une dizaine de prisonniers sionistes en contrepartie d'une trentaine de détenus palestiniens, majoritairement des enfants et des adolescents de Cisjordanie occupée. Au total, il y a eu échange de 60 prisonniers sionistes contre 180 détenus Palestiniens, même si, dans le même temps, l'armée sioniste a arrêté plusieurs centaines de jeunes en Cisjordanie.
Pour le moment, les militaires sionistes sont exclus des négociations en cours car ils constituent la carte maîtresse du Hamas, sachant que, parmi eux, se trouvent des généraux et un certain nombre d'officiers supérieurs que le mouvement ne compte relâcher qu'en échange de la libération de milliers de détenus palestiniens. Cela, le gouvernement d'extrême droite que conduit Netanyahu le sait bien alors qu'il ne sait pas, par contre, le nombre exact de prisonniers que détient le mouvement de résistance palestinien. Estimés à 240 au début de l'agression barbare, ils pourraient être bien plus nombreux. Mais ce qui importe le plus, c'est que l'armée sioniste, malgré ses exactions et sa politique de la terre brûlée qui a coûté la vie à plusieurs prisonniers sionistes dans les bombardements des habitations, des écoles, des hôpitaux, des mosquées et des églises, n'a jamais atteint les objectifs énoncés par Netanyahu, et martelés à maintes reprises. 50 jours de siège total qui a contraint à l'exode près d'un million de personnes, tout en privant Ghaza d'eau, de nourriture, d'électricité, de carburant et même de médicaments et de soins, n'ont pu venir à bout de la résistance héroïque du peuple palestinien et de sa détermination à bâtir un État indépendant, avec El Qods-Est pour capitale. Cette résistance a impressionné et bouleversé le monde entier et les manifestations gigantesques à New-York, Washington, Londres, Paris, Bruxelles, et d'autres, ont constitué un sérieux avertissement aux dirigeants complices des crimes sionistes qui redécouvrent brusquement l'incontournable droit du peuple martyr à son identité et à son État, malgré l'arrogance barbare de l'occupation coloniale.