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Le chef de l’état dans un message à Guterres

«Nous voulons une présence active»

En accordant des priorités à sa future présence au sein du Conseil de sécurité, l’Algérie donne le signal qu’elle ne fera pas de la figuration.

Vingt-quatre heures après l'élection de l'Algérie en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, le président Tebboune a adressé un message au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Dans son message, Tebboune a mis en avant les grandes priorités de l'Algérie au sein de cette instance où elle siègera pendant deux années. En accordant des priorités à sa future présence au sein du Conseil de sécurité, l'Algérie donne le signal qu'elle ne fera pas de la figuration. Bien au contraire, elle compte défendre les valeurs qui ont été toujours les siennes. Notamment le droit des peuples à leur autodétermination et le combat pour un monde juste et équitable. Un combat duquel l'Algérie ne s'est pas départie depuis les luttes armées.
Élan suivi par les batailles menées au sein du mouvement des non-alignés. Dans son message au chef de l'ONU, le président Tebboune a décliné le principe qui déterminera la présence et l'action de l'Algérie au sein du Conseil de sécurité. Le maître-mot, c'est la responsabilité.
Le président Tebboune a rappelé que le Conseil de sécurité est l'organe principal des Nations unies. Il a considéré que l'élection de l'Algérie au sein de cet organe lui impose «une responsabilité particulière». Cette responsabilité se traduit par sa participation au processus international de décision visant à renforcer la paix et la sécurité internationale, a relevé le chef de l'État.
Tebboune a expliqué que l'Algérie aura l'opportunité, après avoir assumé avec succès la présidence de la Ligue des États arabes, de réaffirmer les principes et idéaux fondateurs de sa politique étrangère. Elle aura également à partager sa vision sur les questions à l'ordre du jour international du Conseil de sécurité, en s'appuyant sur son lourd héritage historique.
Par ailleurs, l'élection à ce statut lui offre l'opportunité de plaider en faveur de la réforme du Conseil de sécurité. L'Algérie a fait du processus de réforme du Conseil de sécurité international une nécessité impérieuse pour instaurer un système international plus représentatif, juste et équilibré.
Le président de la République avait toujours mis en avant cet impératif. Notamment à la lecture du contexte international sensible marqué par des crises diverses et des répercussions portant en elles les prémices de nouveaux changements dans les rapports de force sur la scène internationale.
L'Algérie aura aussi à défendre le continent africain qui reste exposé à de nombreuses menaces multidimensionnelles et multiformes qui affectent la paix et la sécurité. Ces menaces ont des noms: terrorisme, recrudescence des guerres, changements climatiques et crises alimentaires, énergétiques et sanitaires....
L'Algérie veillera également à porter la voix des pays arabes et africains et à assurer la défense des intérêts stratégiques communs sur les différentes questions relevant des compétences du Conseil de sécurité, a affirmé mardi la présidence de la République. 

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