Les dossiers régionaux au centre de l'entretien

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a reçu, dimanche au siège du ministère, la ministre adjointe aux Affaires étrangères de la République fédérale d’Allemagne, Mme Katja Keul, indique un communiqué du ministère.
La rencontre a permis de passer en revue l’état et les perspectives du partenariat entre l’Algérie et l’Allemagne, notamment dans ses volets économique et culturel, et d’échanger les vues et les analyses sur les défis et les enjeux qui se posent dans la région sahélo-saharienne, précise-t-on de même source.
La vice-ministre des Affaires étrangères allemande, Katja Keul, a, pour sa part, souligné l’importance et le rôle central de l’Algérie en Afrique, ainsi que sa capacité à résoudre les conflits qui persistent au nord et à l’ouest du continent. Dans une déclaration publiée par le ministère des Affaires étrangères allemand, Katja Keul a affirmé : «L’Algérie est un acteur-clé lorsqu’il s’agit de résoudre les problèmes et les conflits régionaux en Afrique du Nord et de l’Ouest.»
Elle a également insisté sur l’importance d’intensifier le dialogue politique entre l’Allemagne et l’Algérie concernant la sécurité régionale afin de comprendre la position de l’Algérie et les perspectives concrètes, soulignant que l’Algérie «est particulièrement affectée par la situation politique et sécuritaire dans la région du Sahel».
Rappelons que les dossiers régionaux et internationaux d’intérêt commun ont toujours été au centre du partenariat algéro-allemand. Très tôt, Alger et Berlin ont réaffirmé leur engagement à renforcer la concentration et la coordination autour de la situation dans la région sahélo-saharienne, de même qu’ils ont travaillé de concert et à la lumière et de l’initiative de médiation algérienne en vue de contribuer aux efforts internationaux visant à favoriser une solution pacifique et durable à la crise en Ukraine. Notons que l’Allemagne avait félicité, à maintes reprises, l’Algérie pour son élection comme membre non permanent du Conseil de sécurité, tout en réaffirmant sa disponibilité pleine et entière à partager son expérience acquise à la faveur de ses nombreux mandats au Conseil de sécurité, dont le dernier et sixième mandat remonte à la période 2019-2020.
Signalons que lors de la dernière tournée européenne d’Attaf, l’Allemagne faisait office de principale escale. Attaf avait alors, et en sa qualité d’envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, rappelé la profondeur des relations historiques entre les deux pays qui remontent au Traité de paix signé entre l’Algérie et Hambourg en 1751, se réjouissant de leurs perspectives prometteuses, notamment dans les domaines technique et énergétique. Citons, à ce titre, les grands projets communs que les deux parties aspirent à concrétiser dans le domaine des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert.