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Accord d'association, approvisionnement en gaz, Sahara occidental, crise avec l'Espagne...

Les dossiers qui seront abordés avec Josep Borell

«Le prochain Conseil de partenariat est actuellement gelé...».

Dans son entretien paru hier sur le journal arabophone El-Khabar, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell est revenu sur l'Accord d'association UE-Algérie, la question du Sahara occidental, la crise avec l'Espagne et la guerre en Ukraine. Dans ce contexte, le haut représentant de l'UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité a souligné que «la tenue d'un Conseil de partenariat entre l'Algérie et l'Union européenne se trouve entravée par la récente crise entre Alger et Madrid». Tout en souhaitant qu'«une solution sera rapidement trouvée», il estime que «ce blocage n'est pas dans l'intérêt des deux parties». Il a indiqué, dans le même ordre d'idées, que «l'Union européenne qui tient beaucoup à l'Accord d'association avec l'Algérie, reste ouverte aux propositions concrètes de la partie algérienne». Concernant l'accusation d'entraver le Conseil de partenariat de l'UE qui pèse contre l'Espagne, il a indiqué que «le prochain Conseil de partenariat est actuellement gelé, tout en insistant qu'«il est dans notre intérêt, comme dans l'intérêt de l'Algérie, de trouver une solution le plus rapidement possible...». Il a en outre indiqué que «l'Algérie représente un partenaire fiable de l'UE dans le domaine de l'énergie». Il a annoncé dans le même sillage «la volonté de l'UE d'investir dans les énergies renouvelables en Algérie». Josep Borrell a, en outre, qualifié l'Accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne d'«une pierre angulaire d'un partenariat solide et stratégique entre les deux parties». «Nous croyons que cet accord contient les éléments juridiques et institutionnels nécessaires pour atteindre nos objectifs communs, conformément aux intérêts des deux parties», a-t-il dit. Pour le chef de la diplomatie européenne, «c'est l'application de cet accord qui doit être renégociée...». Concernant le volet commercial de l'accord, il a fait savoir que les exportations de l'Union européenne vers l'Algérie «ont diminué de 45% depuis 2015», sachant, soutient-il, que «la balance commerciale est en faveur de l'Algérie si nous incluons les hydrocarbures dans les exportations».
Il a insisté sur «l'amélioration de la mise en oeuvre de cet accord, à travers, notamment le respecter total et sans exception de toutes les clauses contenues dans cet accord». Ceci dit, poursuit-il, «nous sommes prêts à examiner des propositions concrètes, dans le cadre des règles de l'accord, sur la base de ce que nous faisons déjà avec d'autres partenaires...». À propos de l'approvisionnement énergétique de l'UE par l'Algérie, il a indiqué que «nous sommes reconnaissants du rôle très important joué par l' Algérie dans la sécurité de l'approvisionnement énergétique européen dans une conjoncture cruciale». «Nous voulons renforcer et approfondir ce partenariat mutuellement bénéfique en travaillant ensemble pour relever le double défi de la sécurité énergétique et de la durabilité des ressources énergétiques», a-t-il appuyé. «Nous sommes prêts à intensifier la coopération euro-algérienne pour faciliter les investissements dans ce domaine stratégique (...) lesquels restent primordiaux, d'autant plus qu'ils contribueront aux efforts déployés en Europe pour diversifier durablement nos sources d'approvisionnement en gaz...», a-t-il fait observer. S'agissant des énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et l'hydrogène, il a souligné que «l'Europe est prête à mobiliser les technologies et les capitaux pour soutenir le développement de l'Algérie, qui dispose d'excellents potentiels dans ces domaines, qui demeurent sous-exploités». 

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