Barrage de Souk N’tleta, cet, agriculture...
Les chantiers du nouveau wali de Tizi Ouzou
Le haut fonctionnaire est attendu sur d’autres problèmes difficiles tels que les centres d’enfouissement technique.
Le nouveau wali de Tizi-Ouzou, Aboubakr Seddik Boucetta arrive dans la wilaya de Tizi Ouzou alors que les projets structurants dont elle a bénéficiés sont à un rythme relativement accéléré. Djilali Doumi, désormais ex-wali muté à la wilaya de Tipaza, était constamment au « chevet » des chantiers accusant du retard. Durant son passage, ce dernier, faut-il le souligner, était très regardant sur les délais et la qualité des travaux. Toujours sur le terrain, à travers les communes, même les plus éloignées du chef-lieu, il a impulsé une dynamique dans tous les projets touchant à tous les domaines de la vie quotidienne des citoyens. Le nouveau wali, arrive donc à un moment où les projets, en grande partie, avancent à un rythme accéléré, grâce à la présence constante de l’ex-wali et du président de l’APW, Mohamed Klalèche, mais ils reste encore bien des obstacles à lever pour aller au terme de certains projets structurants comme le barrage de Souk N’Tleta, à Tadmaït, la pénétrante de l’autoroute Est-Ouest, les stations de dessalement de l’eau de mer sur le littoral. D’autres chantiers connaissent un soutenu à l’instar du logement toutes formules confondues ainsi que les revêtements du réseau routier.
Le nouveau wali est, par ailleurs, attendu sur d’autres chantiers connaissant des problèmes difficiles à résoudre tels que les centres d’enfouissement technique (CET) dont certains n’ont pas été entamés à cause notamment des oppositions. À Mizrana ou à Boubhir, les citoyens qui s’opposent ont toujours expliqué qu’ils ne s’opposent pas aux projets proprement dits mais plutôt à leur implantation près des zones habitées. D’ailleurs, pendant plusieurs années, ces derniers n’ont (pas) cessé de proposer des terrains de remplacement de ceux initialement désignés pour accueillir les CET.
L’autre projet qui n’a pas avancé au rythme voulu est incontestablement celui des zones d’activité (Z.A). À Souamaâ et à Tizi Ghennif, les chantiers avancent mais des obstacles se dressent encore, dont les oppositions. Il faut savoir, à ce sujet, que certaines (ZA) n’ont pas été achevées bien qu’elles aient été entamées au début des années 1980. La viabilisation de ces derniers aurait enclenché une véritable dynamique à la machine économique locale, en accueillant des investisseurs.
Enfin, toujours au chapitre des investissements, la wilaya connaît une avancée perceptible dans la récupération du foncier local mais il reste encore beaucoup de travail à faire pour M. Boucetta. De son côté, le secteur agricole a connu de nombreuses avancées sous la conduite de Djilali Doumi, notamment dans les cultures céréalières mais il reste toujours à trouver la vraie vocation de la wilaya de Tizi Ouzou au relief montagneux, escarpé mais densément boisé. Les populations ont, de tout temps, pratiqué l’arboriculture, l’apiculture et l’élevage.