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L’insuline n’a plus de secret pour les labos algériens

Les biosimialires au «chevet» de la facture d’importation

Ces biosimialires permettent à la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas) d’épargner jusqu’à 30% sur les dépenses.

Forte d’une production pharmaceutique nationale qui a le vent en poupe, l’Algérie dame le pion au diabète, tout en réduisant la facture d’importation des produits finis de 120 millions. Face à cette pathologie, le pays prend, désormais, l’avantage, en engageant l’investissement nécessaire, selon une feuille de route ambitieuse et dans laquelle s’inscrivent de nombreux laboratoires. Ces derniers arrivent aujourd’hui à mettre sur le marché des biosimilaires et fournissent ainsi aux patients des médicaments à moindre coût, rendant souvent les traitements plus accessibles et améliorant la qualité de vie des malades.
C’est le cas par exemple du groupe pharmaceutique Biocare Biotech qui a franchi une étape importante dans l’industrie pharmaceutique et devient «le leader national dans la production de l’insuline». Ces biosimialires permettent à la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas) d’épargner jusqu’à 30% sur les dépenses. «Biocare Biotech est le premier laboratoire algérien à fabriquer de l’insuline en full process à partir de cristaux d’insuline. L’histoire a commencé en 2023 avec la commercialisation du Glarus, la première insuline produite en Algérie en full process. Et nous ne nous sommes pas arrêtés en si bon chemin : nous avons produit deux autres types d’insuline», a fait savoir la directrice médicale du Groupe Biocare, le Dr Faiza Mahioune, lors d’une conférence de presse, à Alger, et dont le thème a porté sur le diabète qui constitue un enjeu de santé publique majeur en Algérie, avec une prévalence de 15% de la population algérienne, dont 1,5 million de personnes qui recourent à l’insuline pour contrôler efficacement leur maladie. Au cours de la même conférence, le chef de service de médecine interne à l’Établissement public hospitalier de Birtraria (El-Biar), le Pr Amar Tebaibia, a mis en garde contre les nombreuses complications induites par le diabète, insistant sur le strict respect du protocole thérapeutique par le malade. «Le diabète est un fardeau mondial croissant, pour les malades, leurs familles et les États. En raison de ses complications, c’est une pathologie qui est à l’origine de nombreuses autres maladies. Aussi le diabète n’est-il pas une pathologie mais des pathologies», a déclaré le Pr Tebaibia, lors d’une conférence de presse organisée par le laboratoire algérien Biocare. Intervenant, à cette occasion, sur «les Biosimilaires : un atout indispensable pour notre système de santé», il a ajouté que le diabète constitue «la principale cause de cécité chez l’adulte», qu’il entraîne deux à trois fois plus de risques de contracter des maladies cardio-vasculaires (MCV) et dix fois plus de risques d’avoir des maladies rénales. En plus des amputations des membres inférieurs qu’elle peut favoriser, cette pathologie peut également être à l’origine d’affections dermatologiques, a-t-il ajouté.
Le Pr Tebaibia, par ailleurs président de la Société algérienne d’obésité et des maladies métaboliques (Saomm) a, par conséquent, souligné l’impératif d’une bonne prise en charge du diabète et du strict respect du protocole thérapeutique par le malade pour éviter les éventuels risques de complications cités.
«Il faut savoir qu’il est impossible de stabiliser le diabète d’une personne qui ne respecte pas le traitement qui lui est prescrit», a-t-il commenté, avant de recommander, en guise de prévention, d’adopter une bonne hygiène de vie, en évitant notamment la sédentarité et en privilégiant une alimentation saine.

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