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Nouvelle loi organique sur l’information

Le tryptique d’Ahmed Benzelikha

La nouvelle loi va concrétiser un système médiatique national intégré, basé sur les libertés démocratiques, la légalité et la modernisation.

Invité de la Radio nationale, l'inspecteur général du ministère de la Communication, Ahmed Benzelikha a estimé, hier, qu'il y a tout un cadre et un environnement mondial en place, qu'il faut prendre en ligne de compte avant d'entamer le débat autour de la loi organique sur l'information. À ce sujet, il estimera que cette nouvelle loi «va concrétiser un système médiatique national intégré, basé sur les libertés démocratiques, la place juridique ou légale ainsi que sur les nouvelles technologies», confiera-t-il sur les ondes de la Radio nationale.
De prime abord, il tiendra à souligner «la volonté politique forte et sage des hautes autorités du pays, pour ce qui est du secteur de la communication et de l'information». Benzelikha a estimé que «la nouvelle loi vient, avant tout, pour consacrer les garanties de la liberté d'expression édictées par la Loi suprême du pays». Poursuivant ses explications, il estimera qu'il était impératif pour le secteur de la communication de mettre en conformité, l'ensemble de l'arsenal réglementaire avec la nouvelle Constitution. Pour l'inspecteur général du ministère, il n'y a «aucun doute sur cette volonté d'appuyer la liberté d'expression et les libertés individuelles, de manière générale et le droit d'accès du citoyen à l'information juste et crédible». L'orateur a également explicité les procédures simples et faciles pour tout un chacun voulant créer un support, quel qu'il soit, conformément aux nouvelles lois et règles juridiques. «Il y a, désormais, une grande différence entre ce qui se faisait hier et aujourd'hui... C'est un grand pas dans la consécration des libertés démocratiques et d'expression», dira-t-il. Sur un autre chapitre, l'invité de la Chaine 1 a estimé que le projet de ville des médias, en l'occurrence «Media City», «ce mégaprojet de ville Hi-Tech, doté de toutes les technologies de dernière génération, conformément aux engagements et orientations de Monsieur le président de la République, constituera le point d'appui de ce nouveau système médiatique national».
L'inspecteur n'omettra pas d'assigner à cette nouvelle ville des médias des rôles d'avant-garde dans les domaines géostratégiques, de la pensée, de la culture, etc.... Khadija Khélifi, directrice de la presse au sein du même ministère, a abondé dans le même sens estimant que la nouvelle loi apporte un plus dans l'arsenal médiatique en place. Elle insistera sur les aspects de la formation et du recyclage du journaliste, afin d'accomplir ses missions dans le bon sens. À cet effet, Benzelikha a estimé que «la dignité du journaliste est un aspect crucial et important», dira-t-il faisant référence à des aspects réglementaires en violation avec les lois régissant le secteur. Il dénoncera, par ailleurs, certaines situations, il y a quelques années, où «l'exploitation du journaliste, notamment la détérioration de la situation socioprofessionnelles, à travers l'absence de contrats de travail ou de convention».
Il expliquera qu'avec la nouvelle loi, les choses vont complètement changer dans le bon sens, notamment pour ce qui est de la protection du journaliste et l'amélioration de ses conditions socioprofessionnelles. «Cette nouvelle va changer énormément de choses. Elle va permettre au journaliste d'évoluer dans des conditions positives... comme va changer le regard et la vision de la société vis-à-vis du journaliste», dira-t-il s'insurgeant contre cet ordre établi au sein de la corporation des années durant. Benzelikha affirmera, par ailleurs, que l'objectif de cette nouvelle démarche est «de faire du secteur de l'information ou de la presse nationale, que ça soit dans le public ou le privé, un cadre de référence aux bonnes pratiques et un mode sur lequel se base tout l'acte d'informer et d'exercer ce métier». Récusant certains classements douteux des pays, il estimera que «les classements objectifs et positifs sont ceux des institutions mondiales légales», dira- t-il avant de préciser que cette loi vise une modernisation du secteur pour faire face «aux défis nouveaux de ce siècle qui s'annonce avec des idées innovantes et des évolutions nouvelles».
L'inspecteur général fustigera, par ailleurs, «les discours futiles et irresponsables qui n'ont aucun rapport avec l'acte d'informer ou de servir le public... Ce qui se pratique sur l'espace bleu n'est pas du journalisme, ni de la presse responsable. Ce n'est pas de l'information. C'est une sorte de discours irresponsables». Et de clarifier, «Pour que les choses soient claires, nous respectons les idées, toutes les idées y compris celles qui sont basées sur des arrière-pensées connues...».

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