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Justice

Le premier rempart de la République

Les Algériens ont bien raison de mesurer la solidité de leur État à travers sa Justice.

Bien que paraissant par trop protocolaire, l'ouverture de l'année judiciaire est une séquence majeure pour l'Exécutif. Il est, en effet, entendu que le pouvoir judiciaire est l'un des piliers de la République. On ne peut pas envisager sereinement un développement harmonieux de la nation, dans un contexte d'injustice généralisé au sein de la société. Le crime, sous différentes formes, relevant de la nature humaine, doit être contenu à des proportions gérables pour permettre à la collectivité nationale de capitaliser sur ses acquis. En d'autres termes, si l'on ne peut pas éradiquer le crime, il est essentiel d'en réduire les méfaits au maximum. Cela suppose une répression permanente. Et c'est ce que les Algériens constatent au quotidien.
Il reste que l'efficacité d'une lutte acharnée contre les déviances repose sur un système judiciaire qui parvient à rendre la justice en toute impartialité. C'est une condition sine qua non pour tout État qui se respecte. Le crime ne doit en aucun se frayer un chemin au sein de l'institution judiciaire. Il y va de sa crédibilité, celle de l'État et la stabilité de la nation. Aussi, lorsque le président de la République enjoint le Conseil supérieur de la magistrature de «s'acquitter pleinement de son rôle», il entend par-là une posture ferme contre la corruption des juges, avec des sanctions exemplaires, lorsque le fléau est détecté en son sein. Et lorsque le chef de l'État appelle le CSM «à s'engager résolument à respecter les règles de la magistrature et à faire face à toutes les tentatives de porter atteinte à la crédibilité de la justice», il entend protéger la société dans son entièreté. On ne peut imaginer une Algérie prospère avec une justice peu crédible aux yeux des justiciables. Cette institution centrale dans la marche de l'État doit susciter une peur bleue aux criminels et inspirer confiance et respect aux citoyens dans leur grande majorité. Car il est entendu que le crime ne paie pas. Le citoyen peut admettre qu'au sein de la société, il est des individus malveillants, mais ne peut accepter que ces derniers se pavanent et crient à l'incapacité de la justice à mettre un terme à ces agissements.
En ces temps d'édification de la nouvelle Algérie, les Algériens ont bien raison de mesurer la solidité du nouvel édifice à travers la justice. Et le président de la République qui a entrepris un travail de fond dans la composante humaine des corps des magistrats, des moyens mis à leur disposition, comme des textes juridiques devant leur permettre d'accomplir leur mission au mieux, fait un constat positif des avancées observées, ces dernières années. Il a exprimé «la reconnaissance de l'État à l'égard des efforts consentis par le corps de la magistrature pour protéger les droits, mais aussi lutter contre la criminalité et la corruption». Il reste qu'un étage plus bas, les choses peinent à se mettre en place.
À ce propos, le chef de l'État pointe les procès qui durent plusieurs années. Ils «provoquent un sentiment d'insatisfaction chez le citoyen et prolongent sa souffrance pour accéder à ses droits», soutient-il. C'est dire l'attachement du président Tebboune à une justice impartiale, efficace et rapide.
C'est justement ce que demande le justiciable algérien. La solution est dans une «justice électronique et la simplification des procédures judiciaires», a signalé le président de la République. Un grand chantier qu'il va falloir faire aboutir

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