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Tablant sur son potentiel industriel, agricole et humain

Le nouveau challenge de l’Algérie

La dynamique qui n’est qu’à ses balbutiements, trouve dans l’agriculture stratégique un moyen d’expression parfait.

Le budget historique consacré par l'État pour l'exercice 2025 traduit une volonté présidentielle de provoquer, dans le corps économique national, le déclic nécessaire pour le pays qui s'engage dans une trajectoire exponentielle de son développement. Les 128 milliards de dollars sont destinés à améliorer les conditions de vie des citoyens, renforcer leur pouvoir d'achat et donner l'occasion à chaque Algérien de prendre sa part dans la croissance de son pays à travers notamment le produit financier Sukuk. Dans cette approche, disons symbolique, où l'État apporte son plein soutien à la société et lui ouvre une perspective de contribuer aux recettes du Trésor public, il se crée une dynamique particulièrement intéressante. Et pour cause, pour sociale et très généreuse qu'elle puisse paraître, la loi de finances 2025 est aussi portée par une vision économique bien marquée. Il serait trop long d'en citer les indices qui le prouvent. La fiscalité très avantageuse pour les entreprises productrices et portée sur la recherche et développement figure sur la liste des nombreux attraits économiques de ce texte qui entrera en vigueur dans un peu plus de trois semaines. Ce qui donne un important signal de son efficacité, tient certainement à l'enthousiasme qu'elle suscite auprès des opérateurs économiques.
Les industriels, dans leur diversité, affichent un optimisme certain, et cela se constate dans les chiffres en hausse annoncés par l'Agence algérienne de promotion des investissements (Aapi). La progression est très nette. Le président de la République veut une plus grande célérité dans les démarches administratives pour concrétiser des projets d'un montant global de 30 milliards de dollars. Cet immense apport financier injecté dans l'économie nationale est le carburant qui fera avancer le pays à vitesse grand V. On n'en est pas encore là, diraient certains observateurs qui pointent le taux de chômage et celui de l'inflation. Mais cette vision ne saurait masquer la dynamique très perceptible dans la réalisation de grands chantiers d'infrastructures de base. On ne parle désormais presque plus de retard à rattraper, mais on constate, au contraire, des chantiers en avance sur le calendrier de réalisation, aux quatre coins du pays. La fameuse ligne ferroviaire Tamanrasset-Alger, celle de Ghar Djebilet qui devrait rejoindre la voie ferrée vers Oran, le très attendu stade de Béchar, des hôpitaux.... Bref, autant de projets de divers tailles qui permettent au Btph de confirmer l'adage «quand le bâtiment va, tout va». Lequel prendra tout son sens avec le démarrage du méga-chantier de l'Aadl 3, en sus des centaines de milliers de logements sociaux et dans d'autres formules, déjà budgétisés et inscrits.
La dynamique qui n'est qu'à ses balbutiements, trouve dans l'agriculture stratégique un moyen d'expression parfait. Dans ce domaine aussi, les entreprises nationales et étrangères se sont déjà installées dans d'immenses concessions agricoles et annoncent la fin des importations de blé et de très probables exportations d'une multitude de denrées. Le cap de la sécurité alimentaire est déjà atteint et l'on évoque déjà l'autosuffisance et les exportations. Ce n'est pas rien. C'est même un miracle algérien en ces temps de grande morosité dans la région du Maghreb et ailleurs dans le monde.
L'autre indice qui ne trompe pas quant à l'imminence du boom économique est cette frénésie au recrutement qui prend les grands groupes publics et privés, ainsi que l'administration. Ça recrute de partout. Et si ce n'est pas très visible, c'est en raison, encore une fois, de l'immensité du pays. sur les 2,3 millions de kilomètres carrés, on recrute en Algérie. Des dizaines de milliers d'emplois sont pourvus dans les hydrocarbures, le bâtiment, les industries lourdes et légères, et bientôt dans les énergies renouvelables et les nouvelles technologies. Ces recrutements ne concernent pas seulement les postes d'ouvriers ou d'ouvriers spécialisés. Des techniciens, des ingénieurs de très nombreuses spécialités sont réclamés par les groupes économiques publics et privés. Cela ne se voit pas dans le quotidien, mais la tendance est sérieuse. Le déclic est bien là et l'effet d'entraînement sera plus qu'important. C'est déjà acté.

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