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Oran

Le monoxyde de carbone tue encore

La mort par asphyxie au monoxyde de carbone prend des proportions alarmantes.

L'asphyxie par le monoxyde de carbone continue à faire des ravages. La Protection civile lance l'alerte. Dans son bilan quotidien, elle fait état de la mort par asphyxie vendredi d'un homme âgé de 61 ans des suites de l'inhalation du monoxyde de carbone se dégageant du chauffe-bain de son habitation sise le quartier d'Essedikia, très précisément dans la résidence les cascades. Aussitôt alertés, les éléments de la Protection civile n'ont rien pu faire hormis de procéder aux constatations du décès, avant de transporter le corps vers la morgue de l'hôpital d'Oran.
Les mêmes services ont, par ailleurs, sauvé une femme d'une mort certaine ayant, elle aussi, inhalé une bonne quantité de ce gaz tuant à petites doses. Celle-ci a été retrouvée dans un état de choc souffrant de difficultés respiratoires. La mort par l'asphyxie au monoxyde de carbone prend des proportions alarmantes en dépit de toutes les mesures annoncées en plus des campagnes de sensibilisation en relation avec ce fait. Les bilans sont tout aussi graves et lourds. Des hommes et des femmes «se donnent la mort» pour une simple omission ou encore des suites de négligence. Conscient de cette «calamité» qui prend des ascensions fulgurantes, le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire a lancé une campagne nationale, celle -ci, qui vise la consolidation des efforts de sensibilisation aux risques d'utilisation du gaz, porte le sceau des mesures à prendre pour se protéger contre l'asphyxie au monoxyde de carbone. Plusieurs secteurs ministériels se sont associés à cette campagne d'envergure, en plus des chaînes de télévision et de radios nationales et locales. Cette campagne est animée par des cadres, des experts et des représentants de différents organismes et établissements et associations. Elle est axée principalement sur la vulgarisation de la «culture de prévention contre les dangers du gaz naturel et des gaz brûlés, le but recherché est la réduction des accidents mortels.
L'ensemble des intervenants plaident pour la généralisation de la sensibilisation contre les risques du gaz en mettant l'accent sur l'importance de respecter scrupuleusement les règles de sécurité. Simultanément, les walis sont appelés à superviser l'organisation d'activités de sensibilisation de proximité, en plus de la participation de tous les acteurs au niveau local, exhortant les familles à s'armer des comportements leur permettant de préserver leur intégrité.
Le ministère de l'Intérieur interpelle et appelle l'ensemble des organisations à «adhérer à cette démarche louable», mettant l'accent sur la nécessité de «la conjugaison des efforts de tout un chacun permettra de sauver des vies». Selon le même département, la situation est à prendre sérieusement en considération compte tenu des bilans effarants enregistrés l'année passée.
«Le nombre de décès au monoxyde de carbone a, durant l'année passée, fait état de pas moins de 105 personnes ayant trouvé la mort par asphyxie au monoxyde de carbone depuis le début de l'année en cours en Algérie», fait savoir la Protection civile.
La même source a ajouté que «3 257 autres ont été sauvées d'une mort certaine durant la même période». Pour cause, «la mauvaise installation des appareils de chauffage et des chauffe-eaux confiée à des personnes non qualifiées, l'absence de maintenance et du contrôle périodique et le manque d'aération», a-t-on expliqué.

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