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Comment en finir avec l'Économie informelle

Le grand challenge

La responsable régionale de l'OIT, Rania Bikhazi, rappelle que «dans les pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, entre 42 et 67% des personnes actives gagnent leur vie dans l'économie informelle».

Une première réunion régionale du projet de coopération internationale (Solifem), s'est tenue hier, à l'hôtel El Djazaïr, en présence du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, de l'ambassadeur de la Délégation de l'Union européenne en Algérie, et les représentants du bureau régional de l'Organisation internationale du travail (OIT) et de délégations de plusieurs pays de la région.
Le thème central de cet événement régional porte sur «la transition de l'économie informelle à l'économie formelle». C'est dire que l'enjeu du travail et de l'employabilité sont autant d'axes stratégiques qui taraudent les pays du voisinage méridional de l'Union européenne, à l'image de l'Algérie, de l'Égypte, du Liban et des territoires palestiniens occupés.
Le projet Solifem est une démarche pratique visant la mise en oeuvre de mécanismes qui assureront une véritable transition d'une économie informelle à une économie formelle. C'est un projet de coopération consistant à asseoir un dialogue social pour la formalisation et l'employabilité dans le voisinage méridional mis en oeuvre par l'OIT et cofinancé par l'Union européenne.
L'Algérie mise beaucoup sur la démarche intrinsèque visant à lutter contre l'économie informelle et créer des mécanismes durables à même d'absorber les niches de cette économie parallèle et l'insérer dans le processus économique transparent et légal.
Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Cherfa, a insisté lors de son discours, lors de cette première réunion régionale du projet Solifem, sur la transition qui doit s'effectuer dans le but d'apporter des solutions concrètes et durables à la problématique du travail et l'employabilité, surtout en direction des jeunes et des femmes. La responsable régionale de l'OIT, Rania Bikhazi, a rappelé, lors de cette réunion, que «dans les pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, entre 42 et 67% des personnes actives gagnent leur vie dans l'économie informelle». Cette annonce montre, on ne peut plus clairement, que la précarisation sociale et la déréglementation du marché du travail a atteint un stade gravissime en termes de protection sociale des travailleurs. D'ailleurs c'est ce qu'affirme la représentante de l'OIT, qui a souligné que «cela signifie qu'ils ne bénéficient ni des protections juridiques et sociales ni de l'accès au travail décent, auxquels ils devraient pouvoir prétendre».
L'objectif de cette première réunion régionale de Solifem consiste à permettre aux «mandants de l'OIT, à savoir les représentants des gouvernements, des organisations de travailleurs et des organisations d'employeurs des pays de la région coordonnent, dans le cadre de ce projet, dans la perspective de suggérer des propositions concrètes pour faciliter la transition à l'économie formelle, à travers l'élaboration de stratégies nationales intégrées.

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