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Développement de la filière hydrogène

Le gouvernement s'active

Une feuille de route a été examinée lors de la réunion hebdomadaire de l'Exécutif présidée, mercredi, par le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane.

La transition énergétique vers les énergies nouvelles et renouvelables est, faut-il le rappeler, une des actions phares du gouvernement. Celle de la production d'énergie à partir de l'hydrogène occupe une place centrale. Le dossier s'est à nouveau invité lors de la réunion hebdomadaire de l'Exécutif présidée mercredi par le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane.
Une feuille de route a été examinée à cette occasion. Comment se présente-t-elle? Se déclinant en plusieurs axes constituant la stratégie nationale du développement de l'hydrogène, cette feuille de route présentée par le ministre de l'Énergie et des Mines, «offre aux acteurs nationaux et internationaux la visibilité nécessaire quant aux politiques, réglementations et mesures d'incitation et d'encouragement qui seront adoptées par les pouvoirs publics pour le déploiement de la filière hydrogène dans notre pays», indiquent les services du Premier ministère. Elle vise notamment la diversification de l'approvisionnement énergétique, le renforcement de la sécurité énergétique, l'accélération de la transition énergétique et la réduction de l'empreinte carbone du pays, a ajouté la même source. La place de choix à laquelle l'Algérie aspire dans le processus de transition énergétique dans les prochaines années repose également sur notre capacité à adhérer aux plus efficientes solutions climatiques, à savoir l'hydrogène à utilisation «zéro pollution», avait souligné, à ce propos le président de la République.
Il faut noter qu'à ce sujet la Compagnie nationale pétro-gazière Sonatrach et le Groupe italien ENI avaient procédé, le 25 mai 2022 à la signature d'un mémorandum d'entente visant à la réduction de l'empreinte carbone à travers l'exploitation de l'hydrogène vert, lors de la visite d'État effectuée par Abdelmadjid Tebboune en Italie.
Théoriquement l'Algérie est sur le point de franchir le pas. Un projet de production d'énergie à partir de l'hydrogène en partenariat avec des entreprises allemandes avait été annoncé par le ministre de l'Énergie et des Mines. Les moyens de mettre en place un partenariat stratégique entre les deux pays dans le cadre de l'échange de technologies, notamment en matière de développement des énergies renouvelables et de l'hydrogène en Algérie, ont été évoqués, le 13 juin dernier, par Mohamed Arkab, lors d'un entretien avec la ministre adjointe aux Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne, Katja Keul.
«La réalisation, à titre d'essai, d'un projet d'hydrogène en Algérie avec des compagnies allemandes, qui sera suivi par un projet industriel pour la production d'énergie à partir de l'hydrogène» est au programme, avait révélé le successeur de Abdelmadjid Attar. Le pays en a les moyens.
Doté d'un exceptionnel potentiel solaire, il est bien placé pour produire de l'hydrogène vert et à des coûts très compétitifs, de surcroît. «L'Algérie peut devenir un exportateur important d'hydrogène vers l'Europe, à des prix très compétitifs», a assuré le Commissaire aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique, Noureddine Yassaâ.
Il faut rappeler que le président de la République avait affirmé, le 24 février 2022 à l'occasion de la célébration du 51e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, que l'Algérie était capable de devenir «un acteur clé» dans le domaine de l'hydrogène vert. C'est maintenant ou jamais...

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