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Tahar Rayane, président de la Société algérienne de néphrologie

«Le don des reins est en déclin permanent»

L’Algérie compte quatre millions de malades, de différents âges, souffrant de maladies néphrologiques.

Le président de la Société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation, Tahar Rayane, a fait état de «15 000 patients en attente de transplantation rénale». S'exprimant en marge des travaux de la Rencontre nationale sur les maladies rénales, organisées par l'EHU d'Oran, il a ajouté que «l'Algérie compte 4 millions malades, d'âges différents, souffrant de maladies néphrologiques», déplorant «le déclin, ces dernières années, des dons de reins». Il en est de même pour la greffe rénale qui a également connu une baisse sensible. «Elle est passée de 300 greffes en 2017 à moins de 100 transplantations ces dernières années». Le temps est, selon la même source, à rattraper, expliquant que «les interventions liées aux transplantations rénales ont été arrêtées lors de la crise sanitaire» qui a sérieusement impacté cette spécialité, notamment dans le volet lié à la prise en charge de patients souffrant de problèmes rénaux, et très précisément la greffe, particulièrement au niveau de la partie ouest du pays.
Autrement dit, le président de la Société algérienne de néphrologie plaide «pour une reprise accélérée de la transplantation». D'ailleurs, il a appelé le ministère de tutelle pour «mettre en place des solutions à procéder à la restructuration de l'Agence nationale de la transplantation» et réactiver la société civile, en la sensibilisant sur «la nécessité du don d'organes». Rappelant que le don d'organes est quasiment nul, le locuteur alerte sur le nombre des patients atteints des problèmes rénaux qui est en constante évolution.
Selon le même responsable, la rencontre d'Oran permet de traiter, en profondeur, les différentes facettes liées au traitement de cette maladie, notamment la dialyse et la prévention contre ses complications. Il a, en ce sens, rappelé que «la prise en charge et le traitement prématuré de cette maladie épargne aux malades l'anémie et autres complications, comme les maladies des os, leur solidité et leur tenue». La même source fait également état de «26 500 patients atteints de cette maladie chronique et 25 000 autres soumis à la dialyse permanente». Les maladies néphrologiques provoquent d'autres complications, comme les glycémies, sous toutes leurs formes.

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