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Contentieux au travail et droit de grève

Le dialogue syndicats-État s'impose

«Ce projet accorde un intérêt particulier à l'encadrement de l'exercice du droit de grève et aux incidences pouvant découler de l'interruption du service public.»

Dans le sillage des grandes reformes économiques, la législation régissant le secteur du travail et de l'emploi représente l'ossature qui portera à bras le corps la transition économique.
La concrétisation des grandes décisions et des orientations adoptées demeure tributaire d'une organisation et d'un fonctionnement sans faille des organismes et des institutions publiques chargées de mener à bien cette mission. C'est dans cette optique que le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Chorfa, a présenté, mardi à Alger, devant les membres de la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l'Assemblée populaire nationale, le projet de loi relatif à la prévention et au règlement des contentieux collectifs au travail et à l'exercice du droit de grève qui «accorde une grande importance au dialogue avec les partenaires sociaux, en vue d'adopter des solutions conjointes et consensuelles à même de promouvoir les relations professionnelles et la stabilité socio-économique». Il faut dire que les représentants des syndicats et des organisations patronales ont un rôle important à jouer dans l'émergence d'une gouvernance économique saine. Toute la problématique réside dans l'aboutissement à un équilibre entre la protection des intérêts des travailleurs et des entreprises, et le maintien d'un fonctionnement optimal des institutions et des entreprises publiques. C'est dans ce sillage, que le dialogue représente, à plus d'un titre, l'instrument principal afin d'établir bâtir des passerelles solides entre les employés et les employeurs. D'un côté, les partenaires sociaux auront à intervenir dans le domaine des conditions de travail, de la formation continue et des normes salariales, de l'autre, l'État interviendra afin d'apporter un encadrement officiel aux recommandations adoptées. C'est précisément ce qui définit le principe de la tripartite, l'objectif étant d'arriver à un consensus en matière de gouvernance. Pour cette raison, les foyers de discorde qui minaient le monde du travail à travers les conflits liés aux droits et aux libertés des travailleurs, se confineront désormais dans les nouvelles dispositions véhiculées par ce projet de loi. Dans cet ordre d'idées, Chorfa a précisé que «ce projet accorde un intérêt particulier à l'encadrement de l'exercice du droit de grève et aux incidences pouvant découler de l'interruption du service public». Cela étant, il es indéniable de faire le distinction ente l'exercice syndical et la pratique politique pour se prémunir des dérives qui pourraient, à travers cet amalgame, dévoyer cette orientation de l'objectif principal. Loin d'une restriction au droit de grève, cette dernière s'articule autour de l'importance d'instaurer des règles et des fonctionnements où toutes les parties trouveront leurs comptes, en respectant la législation et en soutenant l'élan de réforme et de développement économique. À ce sujet, cette nouvelle approche de traitement des conflits et des contentieux, repose désormais sur de nouveaux mécanisme, qui visent à rassembler toutes les forces vives de la nation pour un redémarrage économique et social, à la hauteur des défis et des ambitions fixés. Dans ce sillage, le ministre a mis en avant l'importance de ce projet de loi, qui «intervient en application des directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à établir les règles de la réconciliation, de la médiation et de l'arbitrage et à introduire la notion de grève et fixer ses conditions et ses règles juridiques».

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