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Journée internationale de la démocratie

Le Conseil de la nation rappelle les fondamentaux

La démocratie suppose un soutien sans ambiguïté au droit des peuples à l'autodétermination.

Le Conseil de la nation, sous la présidence de Salah Goudjil, considère que «la Journée internationale de la démocratie est devenue une occasion privilégiée d'examiner la réalité de la pratique démocratique à travers le monde et l'étendue de l'engagement des sociétés». Le constat n'est pas fortuit. La chambre haute du Parlement sait parfaitement le chemin qui reste à parcourir pour l'Algérie, mais également pour la totalité des pays du monde pour réaliser le voeu qu'exprime annuellement l'ONU à l'occasion de cette Journée précisément. Dans un communiqué rendu public, le Conseil de la nation dissèque le concept et lui donne sa dimension véritable, à savoir celui qui consiste à «servir les peuples et les nations et concrétise les valeurs de paix, de sécurité, de développement durable et des droits de l'homme». Cette série de marques essentielles dans l'apprivoisable de la démocratie en tant qu'élément culturel universel ne saurait trouver sa raison d'être que dans le respect des «diverses particularités culturelles, ethniques et civilisationnelles des peuples et des nations», note opportunément le Conseil de la nation. Cela doit également s'accompagner «d'un soutien objectif et sans ambiguïté au droit des peuples à l'autodétermination et à leur droit à la dignité sans discrimination ni exclusion». Ainsi, le Conseil de la nation prononce le mot qui fonde toute démarche démocratique qui transcende toutes les idéologies. Il marque par la même occasion un grave déni à la démocratie qu'exercent le Maroc et Israël à l'encontre des peuples sahraoui et palestinien. Ainsi, «Seize ans se sont écoulés depuis que la Journée internationale de la démocratie a été adoptée par la résolution n° 62/2007 de l'ONU le 7 septembre 2007 et que le 15 septembre a été désigné Journée internationale de la démocratie», sans que ces deux peuples n'aient eu droit de cité dans la communauté des nations. C'est là une grave entrave au premier droit de l'homme, celui d'exister.
Il reste que cette problématique ne constitue pas une priorité pour cette année 2023 qui voit l'Union interparlementaire choisir la thématique «une démocratie plus efficace au service du climat». Pour la chambre haute du Parlement, la question du climat est tout de même importante. «Il ne fait aucun doute que les Parlements jouent un rôle majeur au service de la démocratie et de l'environnement et dans le renforcement des liens qui les unissent», soutient-il, notant que cet état de fait «a poussé l'Algérie, comme d'autres pays du monde, à se pencher sur la question de l'importance du climat par rapport à la protection nationale de l'environnement». Pour ce faire, le pays établit des «règles juridiques qui visent dans leur intégralité à lutter contre les problèmes qui affectent l'environnement et assurent la protection de l'environnement dans le cadre du développement durable». Dans ce contexte, le Conseil de la nation affirme que «l'Algérie connaît, aujourd'hui, une consolidation démocratique distinctive à travers le projet mené par Abdelmadjid Tebboune, depuis son élection à la présidence de la République puis l'accomplissement de ses obligations électorales, notamment l'amendement constitutionnel de Novembre. La nouvelle Algérie croit profondément que l'état des institutions et la transmission pacifique du pouvoir à travers les élections, la justice, le contrôle constitutionnel et la justice sociale sont les piliers fondamentaux de la démocratie qui développent la pratique démocratique et instaurent l'État de droit», conclut le communiqué du Conseil de la nation. 

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