Annaba
Le casse-tête du blocage des APC
Rien ne va plus dans les Assemblées populaires communales de l'antique Hyppone.
Les vents de l'opposition risquent d'impacter le développement local et les aspirations citoyennes. Si pour l'heure l'APC du chef-lieu de la wilaya, celle d'El Hadjar et de Sidi Amar, sont les plus affectées par les crises, la situation n'est pas meilleure au sein des autres assemblées de la wilaya. En effet, après le blocage qu'a connu l'APC d'Annaba et le gel de ses activités par le premier responsable de la wilaya, c'est au tour du président de l'APC d'El Hadjar, Mahmoud Aribi, d'obédience Hamas, de connaître le même sort, en attendant celui qui sera réservé à celui de Sidi Amar. Le commun entre ces APC, une opposition farouche des membres des ses conseils à leurs édiles respectifs. Idem pour le maire d'El Hadjar qui, contesté par les membres du conseil, refuse de démissionner. La même attitude est adoptée par le P/APC de Sidi Amar, d'obédience FLN, dont les 2/3 du conseil exigent sa démission ou son retrait en raison, semblerait-il, de dépassements, l'absence du dialogue et le défaut de concertation. Ce qu'il faut retenir pour l'APC de Sidi Amar, c'est que l'édile serait soumis à une ‘'pression'', selon les infiltrations dans les coulisses de cette assemblée, pour intégrer dans le conseil exécutif de l'APC, des élus de Hamas?! Sous le sceau de l'anonymat, les sources qui ont filtré ces indiscrétions, le P/APC de Sidi Amar serait victime d'une conspiration pour avoir refusé d'obtempérer, ce qui lui a valu des accusations de mauvaise gestion entre autres. Toutefois, il demeure que ces conflits sont à l'origine des blocages de ces collectivités locales, gangrenées des mois durant par d'interminables crises. Afin de répondre aux aspirations de la population, les décisions du wali d'Annaba sont venues mettre fin au clivage entre les membres des assemblées d'Annaba et d'El Hadjar, qui ont plongé les deux communes dans une léthargie et freinent l'élan de leur développement. Même si les activités de l'APC de Sidi Amar n'ont pas encore été gelées, cela demeure une question de temps, puisque tous les indicateurs sont au rouge et préconisent un éventuel gel de ses activités. Ces blocages tendent à inquiéter les citoyens d'Annaba. Toutefois, cela n'a en rien dissuadé le wali à poursuivre l'élan du développement dans ces communes et par conséquent, dans toute la wilaya. De ce fait, Djellaoui a saisi l'occasion de la session d'APW, tenue ce mardi, pour signifier à certains élus qu'ils doivent être à la hauteur de leurs missions. Il leur reprocha leur égoïsme qui va à l'encontre de l'intérêt public. Un message clair et direct mais surtout valable pour tous les élus des APC de la wilaya, tout en estimant qu'il n'est pas concevable de faire fonctionner les collectivités locales par des chefs de daïras. il faut rappeler justement que la gestion des activités gelées des APC d'Annaba et d'El Hadjar, sont assurées, jusqu'à la mise sous presse par les chefs de daïras respectifs d'Annaba et d'El Hadjar. En somme et à se fier aux propos du wali, l'élan de développement ne peut être interrompu. D'où la détermination affichée par Djellaoui en vue d'aller de l'avant dans l'exécution des différents programmes de développements initiés pour l'amélioration du cadre de vie du citoyen. «Nous ne pouvons plus tolérer les vieilles pratiques qui risquent d'hypothéquer les efforts consentis par l'État afin de répondre aux attentes de la population», a lancé le wali sur un ton coléreux.