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Plaidoyer de Yacine El-Mahdi Walid à Rome

Le bon filon des start-up

Le pays est devenu une pépinière de projets en gestation, une start-up nation en progression, oeuvre de jeunes porteurs de projets tout aussi innovants que porteurs de richesses indéniables.

L'attractivité de la nouvelle loi sur l'investissement en Algérie a été le cadre du plaidoyer du ministre de l'Économie de la connaissance, des Start-up et des Microentreprises, Yacine El-Mahdi Walid lors d'une rencontre, en marge de la huitième édition du sommet Rome Med en Italie. Le ministre des Start-up a estimé, devant un parterre de ministres et d'experts que «l'économie du savoir et les start-up représentent le pilier de la création de richesse et de plus-value dans le pays et sont au coeur des nouvelles orientations de l'économie algérienne». Le ministre qui s'exprimait dans le cadre des travaux d'un atelier sur l'investissement en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, lors du forum euro-méditerranéen, a confié que «les start-up et l'économie de la connaissance contribuent à rendre l'Algérie, une destination privilégiée pour les investisseurs et les capitaux étrangers». Explicitant le nouveau Code des investissements, récemment promulgué, Yacine El-Mahdi Walid a brossé un tableau exhaustif des avantages et des mesures d'incitation contenus dans cette nouvelle loi, visant à améliorer le climat d'investissements et des affaires en Algérie. Considérées, à juste titre, comme une force motrice de l'économie nationale, les start-up ont bénéficié d'une attention particulière, depuis l'investiture du Président à la magistrature suprême. Une batterie de mesures d'incitation et d'encouragement à l'endroit des porteurs de projets, avec une tendance à la priorisation des projets high tech, a été concédée par les autorités nationales du pays. Du coup, le pays est devenu une pépinière de projets en gestation, une start-up nation en progression, oeuvre de jeunes porteurs de projets, tout aussi innovants que porteurs de richesses indéniables. Libérés des contraintes bureaucratiques et attirés par les mesures incitatives et les nombreuses facilitations, les jeunes porteurs de projets ont bravé les risques et les entraves pour donner vie à leurs projets respectifs. À titre d'exemple, nous citerons le cas de l'Algerian Start-up Funds (ASF), société publique de capital-risque détenue par six banques et dotée d'un capital de 1,2 milliard DA, soit l'équivalent de 6,4 millions d'euros. La nomenclature des projets englobe dix-huit secteurs d'activités éligibles aux conditions de financement et de prise en charge. L'organisme en question a accordé, depuis sa création en 2001, plus de 510 millions de DA, l'équivalent de 3,2 millions d'euros à différents projets, dont les services, technologies d'information et de communication, santé, transports et le tourisme... L'ASF dispose d'une flexibilité fonctionnelle qui consiste, en plus des missions d'accompagnement et de suivi, en un mécanisme de prises de participation dans le capital des start-up pour une durée limitée. L'Algérie a, en fait, misé sur ce vecteur générateur de richesses et de valeur ajoutée certaine, en favorisant un écosystème apte à permettre une expansion et une progression de ces start-up. Parmi les autres mécanismes mis en place pour faciliter l'émergence d'un écosystème favorable on citera Algeria Venture, le fameux accélérateur public qui a propulsé nombre de porteurs de projets au- devant de la scène. Une boîte magique pour accéder à un monde féerique fait d'opportunités et de perspectives ambitieuses. Les labellisations sont également un procédé qui a beaucoup apporté aux jeunes entreprises et aux porteurs de projets pour franchir le pas. Le gouvernement algérien, sous l'impulsion du président Tebboune, a également promulgué des textes de loi afin de revitaliser ce secteur. Le dernier texte en date étant la loi sur l'autoentrepreneur qui devra ouvrir les portes grandes aux jeunes activant dans des secteurs et des professions de foi, jusque-là, non couvertes par la législation. Des professions qui sont en relation avec l'économie du savoir et des nouvelles technologies, a priori. La promulgation de la loi relative aux congés spéciaux concédés aux fonctionnaires afin de créer leurs propres entreprises rentre, également, dans ce cadre précis. Ainsi, le nouveau cadre réglementaire a permis l'émergence d'une nouvelle race d'entreprise en Algérie, ouvrant la voie à une ère nouvelle dans l'éntrepreneuriat et dans la création de richesses dans le pays.

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