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La conférence «Justice pour le peuple palestinien» visant à traîner Israël devant la CPI débutera ce soir

La risposte s’organise à Alger

Le déclic a été amorcé à Alger et c’est sur les mêmes terres que la démarche prend forme.

L'action des juristes et d'avocats de diverses nationalités visant à traîner l'entité sioniste devant la Cour pénale internationale pour crimes contre la population de Ghaza s'organise à Alger. En introduction à la conférence «Justice pour le peuple palestinien», prévue demain, les juristes entameront dès ce soir le travail dans des ateliers. Ces derniers sont chargés de travailler sur les documents qui attestent du caractère «criminel» et «génocidaire» de ce qu'entreprend l'armée d'occupation depuis le 7 octobre contre les Palestiniens.
Il s'agit aussi, selon les organisateurs de cet événement, d'identifier les mécanismes et la démarche la plus appropriée pour parvenir à l'objectif. La conférence d'Alger viendra comme suite à ce qui a été déjà accompli le 9 novembre en cours. Ce jour-là, un collectif d'avocats, appuyé par des organisations et d'autres associations des droits humains, a déposé au niveau de la CPI une plainte contre l'entité sioniste pour génocide et crimes de guerre contre le peuple palestinien. Cette action a été menée par Me Gilles Devers. Cet avocat au barreau de Lyon (France) et enseignant chercheur et maître de conférences français, se trouve depuis hier en Algérie. Le collectif qui s'est constitué autour de Me Devers comprend environ 300 avocats de diverses nationalités dont des Algériens et des centaines d'associations et d'organisations non gouvernementales.
«Ce que nous avons pu faire pour soutenir le peuple palestinien victime, c'est la plainte déposée au niveau de la CPI contre l'entité sioniste. Nous appelons tous les pays du monde à adhérer à cette initiative. Nous continuerons notre combat», a déclaré Me Devers.
Pour ce dernier, «la plainte pour génocide contre l'entité sioniste a beaucoup de chances de réussir». Il a expliqué que la reconnaissance par la CPI de la Palestine en tant qu'État en février 2021 et de sa souveraineté sur Ghaza, la Cisjordanie occupée et El-Qods-Est sont de grands atouts.
Pour leur part, les juristes et avocats de pays arabes et occidentaux, constituant le premier contingent arrivé samedi à Alger, affichent de la détermination et de l'engagement à aller jusqu'au bout de la démarche. «Ce qui se passe en Palestine nous concerne tous. La conférence d'Alger est à contenu juridique. elle vise à poursuivre l'entité sioniste devant la CPI pour crime contre l'humanité. C'est la première initiative dans la région. À partir d'Alger, nous affinerons la démarche pour gagner cette bataille juridique», a affirmé le juriste jordanien Mohamed Salim.
Et si la bataille juridique a fini par entrer avec fracas dans ce conflit vieux de 75 ans, les voix politiques ne sont pas étrangères à cette évolution significative. Dans ce registre, c'est celle du président Tebboune qui semble avoir le plus résonné. Il y a une semaine, il a affirmé que la tragédie humaine en cours et les crimes odieux commis depuis des semaines dans la bande de Ghaza, exigeaient une action urgente pour traîner les responsables de ce génocide contre les Palestiniens devant la CPI. Il a mis l'accent sur la nécessité de joindre à la dénonciation de la politique, de la répression systématique, des crimes de génocide et du déplacement forcé auxquels se livre l'entité sioniste, une action urgente pour mettre fin à l'expansion des colonies et réprimer le terrorisme pratiqué par les colons contre les Palestiniens en Cisjordanie.
Laquelle action «conduirait à traîner les responsables du génocide dans la bande de Ghaza devant la CPI», a-t-il plaidé dans une déclaration au terme de la signature de documents de partenariat avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, en visite en Algérie.
Aupravant,le 6 novembre à l'ouverture de l'année judiciaire, il a appelé à intenter une action judiciaire devant la CPI contre l'entité sioniste.
Tebboune s'est adressé à «tous les hommes libres du monde, les juristes arabes et les instances et organisations internationales». Message: intenter une action judiciaire devant la CPI et les organisations internationales de défense des droits de l'homme, contre les violations de l'entité sioniste commises à l'encontre du peuple palestinien pendant des décennies. Cette démarche constitue le moyen de mettre fin à l'impunité dont jouit l'occupation sioniste, a-t-il affirmé. Depuis, le déclic semble avoir été amorcé. Et la montée au créneau des juristes est de nature à remettre les pendules à l'heure. Pour faire triompher le droit, tous les droits du peuple palestinien.

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