{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Comment lutter contre les fuites de capitaux

La réponse des banques numériques

Désormais, l’Algérie semble faire un grand pas dans le numérique banquier.

Le marché des devises a été de tout temps un risque pour le droit algérien, en raison du manque de fluidité qui a facilité les détournements et la rapine à grande échelle.
Le principe d'ouverture de banques numériques est déjà acquis. Certaines banques étrangères s'y mettent déjà parce qu'elles savent que le marché est prometteur.
La législation en place permet l'ouverture de ces banques fort utiles, à condition que les conditions d'accès soient réunies. Une fois entrées dans le nouveau système, la monnaie physique aura disparu totalement des moeurs pour céder la voie à une simple carte bancaire qui vous ouvrirait toutes les portes, sans porter des valises d'argent. D'autant que le contrôle serait plus facile et plus rigoureux.
Il y a le règlement N° 24-24 du gouverneur de la Banque d'Algérie du 13 octobre 2024 qui cadre le processus. Il fixe les modalités de création de banques numériques en Algérie. On peut recourir au JO N°77 pour avoir une idée.
Parmi les principales conditions on peut citer l'obligation d'une banque locale reconnue pour ses services bancaires en ligne, qui devrait détenir au moins 30% du capital. Le siège social devrait être fixé en Algérie, afin de répondre aux voeux et au traitement des doléances du client. Il serait utile de noter que les agences physiques «classiques» ne sont pas admises. Elles peuvent seulement ouvrir des agences numériques automatisées. Ces banques peuvent accorder des crédits aux petites et moyennes entreprises (PME).
Il y a un chiffre de près de 90 milliards de dollars à gérer dans tous les guichets. C'est un chiffre énorme qui attend les compétences pour moderniser ce système qui va marcher au pas avec son ère, comme dans tous les pays qui ne font plus de chaînes pour payer ou pour retirer des sous.
Entre parenthèses, il y a les banques qui cumulent 12,5 millions de comptes bancaires 28 milliards de dollars, sans grande plus-value. Mais une fois ce programme lancé, il y aurait une montée proche des 100 milliards; ce qui est énorme. Ce sera un apport conséquent pour faciliter la tâche aux PME, tenant compte du nombre de projets de création d'entreprises et de start-up qui seront lancés très prochainement.
Reste le volet le plus gênant; la fuite de devises qui a de tout temps constitué un casse-tête pour les pouvoirs publics. Il suffirait de faire un tour dans les places publiques «boursières» de Port-SaÏd pour comprendre le phénomène. Pour l'heure, le montant autorisé à sortir du territoire est de 7500 euros, par année; ce qui représente peu de chose pour un homme d'affaires qui vend et achète selon les opportunités du marché.
Une fois ce système installé, le voyageur devra présenter un justificatif du retrait bancaire pour tout montant dépassant ce qui est admis. Cependant, les cartes internationales et les autorisations de change délivrées par la Banque d'Algérie restent autorisées à l'exportation.
La déclaration obligatoire des devises est étendue à tous les voyageurs pour toute somme dépassant les 1000 euros. Elle est destinée à préserver les devises du pays.
La constitution de dossier d'agrément est soumise au Conseil monétaire et bancaire.
Une fois la procédure finie, les banques digitales s'occuperont de réception de fonds, des opérations bancaires, de gestion des moyens de paiement. Il y a cependant des garde-fous, comme le fait de ne pas être constituée sous forme de succursale étrangère et de garde-fous de ce genre pour éviter les fuites de capitaux.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours